Count’s Kustoms Kellison J6 Panther – No regrets !
par Thierry Houzé | 30 septembre 2021 | Street |
Kellison, c’est le rêve de Jim qui est devenu réalité à partir de 57, lorsqu’il a commencé à assembler et vendre ses voitures. Au sein d’une gamme de voitures plutôt impressionnantes, l’une sort du lot, considérée comme la plus belle et aboutie de la famille, la Kellison J6 Panther qui, une fois passée par les ateliers de Count’s Kustoms, est devenue simplement irrésistible !
Count’s Kustoms et son émission « Counting Cars » débarque sur DLEDMV… pardon, nous sommes en France, je dois donc appeler cela « Chasseurs de bolides »… quand vous regardez ces émissions, on devrait enfermer les gars qui écrivent les traductions et les scripts des voix off… j’sais pas où ils sont allés les chercher. Aucune culture « automobilesque » et un humour surement acheté sur Wish ! Mais filez moi leurs coordonnées que je leur envoie mon C.V avec ceux du reste de l’équipe. ‘Fin du coup, on va laisser les beaufs franchouillards pour rester à la sauce ricaine avec « Counting Cars » l’émission qui présente les créations de Count’s Kustoms, un nom en référence à son proprio, Danny Koker alias Danny The Count, véritable passionné élevé à Détroit, mécano autodidacte et collectionneur de caisses et motos.
Son truc, partir à travers les rues de Las Vegas, à la chasse de muscle car, de classic, customs, hot rod ou de sportives européennes pour les faire ensuite passer entre les mains de son équipe au sein de son atelier du Count’s Kustoms, afin de les restaurer, les modifier, les restomoder, ou simplement y changer les jantes ou la peinture. En parallèle, la vision et le style de Danny associés à la qualité des réalisations et des peintures de Ryan Evans et Horny Mike, voient les fans leur confier leurs projets, clé en main.
C’est le cas de cette Kellison J6 Panther… Nouvelle pause. Kellison, ce sont des ensembles châssis – moteurs achetés chez différents constructeurs, habillés de coques au dessin original et réalisées en fibre. Jim Kellison, après une carrière dans l’US Air Force, va se spécialiser dans le travail de la fibre, avant de se mettre à vendre ses voitures artisanales de la J1 à la J6 de 1958 à 64 avant de basculer sur des dragster, voitures de compet’, buggy et autres répliques vendues sous forme de kit cars. Au milieu des 90’s, Jim Kellison prend sa retraite… mais tout ça, j’vous en ai déjà parlé.
La J6 Panther, c’est la dernière de la série J, considérée comme le plus beau dessin de Jim, inspiré des sportives anglaises et italiennes. Un coupé deux places, basé sur un châssis de Corvette 62 auquel on pouvait greffer quasiment n’importe quelle mécanique, U.S ou pas. Les photos restituent mal son gabarit extrêmement compact. 4,20m de long sur 1,60m de large pour 1m20 de hauteur, à quelques centimètres prêts, les dimensions d’une Toyota 2000 GT…
En attendant, quand cette Kellison J6 Panther de 62 s’est retrouvée chez Danny, il n’a pas hésité un seul moment en y voyant des airs de GT européenne… l’inspiration était toute trouvée. La calandre « coupe frites » est virée au profit de deux longues portées rondes. Derrière les roues avant, les carrossiers ont découpé dans les ailes une prise d’air en trois events avec barrettes horizontales chromées, mélange de 250 GTO et de 300 SL. En parlant des ailes et des roues, le galbe des premières a été revu à la hausse pour accueillir des jantes chromées à rayons un chouill’ plus large que les American Racing Rally d’origine. Le cul conserve son trio de feux, par contre les deux sorties d’échappement ne sont plus intégrées en dessous, mais ont été recentrées et rabaissées en adoptant un délicieux look vintage signé Borla. Le bouchon de réservoir est maintenant chromé et positionné au milieu du coffre. La voiture a été dessiglée, l’ancien proprio y avait collé des logos de Corvette ! Enfin une magnifique robe grise vient habiller la J6.
La grosse modif vient du capot qui a reçu un bossage central avec prise d’air afin de bien alimenter l’admission du V8 LS3 qui a emménagé juste en dessous. Le 6.2 l a été revu et passé en ITB pour développer 530 ch qui filent aux roues arrière via une boite 6 manuelle… inutile de dire que dans une caisse qui dépasse tout juste la tonne, ça doit envoyer du lourd et garantir des déhanchés fumants !
Dans l’habitacle, l’équipe de Danny est resté sur le même esprit que l’extérieur, sobre classe et GT des 60’s. Cuir noir, bois, moquette, volant Nardi et petits manos sur le tableau de bord avec quelques touches de chrome et d’alu poli. Bon, on oublie pas la sono, la clim et les vitres élec… faut pas déconner non plus !
A l’arrivée elle tue ! Bon, je reconnais que les GT européennes des 60’s, j’ai du mal à résister. Leurs lignes classes et racées, les courbes sexy… si parfois j’ai du mal avec le style un peu bling bling des voitures qui sortent de Count’s Kustoms, là, Danny et son équipe nous ont sorti un sans faute… d’autant plus en partant d’une Kellison, archétype du style ricain avec caisse en fibre et gros V8. En tout cas, se taper un Las Vegas by night à son volant, ça doit être du priceless !
Bonsoir, Deja incrit
Un grand merci pour vos articles, et le plaisir de recevoir la newsletter,
Bien à vous
Claude Dammé
Jardin de Malignos
le 3/4 arrière est sublime.