Vous avez remarqué que la famille des DLEDMV Racers s’est agrandie avec l’arrivée de Cyril ? L’occasion aussi de rajouter une nouvelle discipline à la collection, l’Autocross. Mais aussi une caisse bien débile, une 205 GTi swappée en 2.0 l 16s. Attention, ça va remuer… vous n’craignez pas la boue j’espère ?!
L’Autocross… c’est une discipline de malades ! Vous voulez croiser des engins bien charbés ? Alors allez y. Vous avez deux catégories de voitures, les berlines d’un côté et les buggys de l’autre. Pour les premières, elles se divisent en deux classes, Promotion (ou Cup) en 2 roues motrices et 2.0 l maxi (ou moteur de moto en 1.4 l maxi) puis les Maxi Promotion (ou libre), des 4 roues motrices et 4.0 l au max. Là déjà, on commence à tomber dans le milieu des protos. Le châssis tubulaire avec le bloc en central arrière est accepté, à partir du moment ou la balance poids / cylindrée est respectée et que ça ressemble à une voiture de tourisme…
On continue avec la catégorie des buggys où là aussi, plus tu montes dans les classes et plus ça devient violent avec tout en haut, les Super Buggy où là aussi en 4 roues motrices et 4.0 l de cylindrée maxi, atmo ou turbo. Les gars y vont même en jumelant deux moteurs… de l’Hayabusa ou du K20 en duo ! C’est un truc de fou.
La piste est régulièrement arrosée et les courses sont loin d’être chiantes. Le spectacle est à tous les virages, ça saute, ça glisse, ça se frotte, ça se pousse… et la trajo se dégrade aussi vite qu’elle change à chaque passage. Si vous aimez le show, vous ne pouvez pas être déçus.
En tout cas, c’est c’qui a chauffé Cyril qui, après un passage en Kart Cross et quelques années sans courir, a fait son come back en Promotion au volant d’une 205 GTi 16s qu’il a préparée à coup de nuits blanches et de week-ends sacrifiés. Mais c’était pour la bonne cause !
Le petite sochalienne a été vidée, renforcée, ressoudée, arceautée et équipée d’un volant tulipé, baquet et harnais Sparco… bref, le minimum syndical pour aller prendre un bon bain de boue. Le vitrage est en makrolon, du pare-brise à la lunette arrière en passant par les custodes et la vitre passager. Du côté pilote il n’y a rien à part un filet de retenu escamotable.
Esthétiquement, Cyril a retenu un kit large de type Kustomorphose avec extensions en fibre, bas de caisse et pare-chocs. Les phares sont remplacés par des caches en plastique… en même temps, à part risquer d’exploser, ils ne servaient pas à grand chose !
Au niveau châssis, les voies ont été élargies avec l’arrivée de trains roulants de 306 à l’avant et de 309 GTi à l’arrière, maintenus par des amortos Viarouge. Le freinage a lui aussi été piqué à une 306, mais Cyril pense adapter prochainement celui d’une 307. Le tout est posé sur des jantes en tôle de 15″ chaussées par les BF Goodridge réglementaires.
Sous le capot, limité à 2.0 l, Cyril a greffé un XU10J4RS, le bloc de la 306 S16 Bv6. Fort de 167 ch d’origine, il se contente d’arbres à cames plus pointus et d’une gestion Peugeot Sport. Il inspire par un filtre conique et expire via une ligne libérée du collecteur au silencieux. Comptez un bon 180 ch hors taxes ! Pour la boite, une 5 manuelle, Cyril a monté un panaché de pignons afin de tirer court avant d’y coller un différentiel de Partner Ushuaïa Grand Raid.
Avec moins de 800 kg sur la balance, elle devient une arme à maitriser sur un terrain défoncé et sur une surface compliquée. En attendant, à l’épreuve de Mazan, ça n’a pas empêché Cyril d’accrocher le deuxième chrono lors des essais alors qu’il faisait son retour après quelques années de pause.
Ah c’est sûr que la 205 GTi 16s de Cyril n’a rien pour aller chercher un top 5 dans un concours d’élégance. Par contre, pour aller jouer dans la boue, y’a de quoi s’amuser !
© DLEDMV via GMC500 & Titi
Merci beaucoup pour l’article et les photos on va porter haut les couleurs de de l’essence dans mes veines sur les différents championnat
Joli travail et bon coup de volant, bonne chance pour la suite!!!
Merci beaucoup c’est sympa