Quand t’as une Porsche 991 Turbo S dans ton garage, t’as de quoi poutrer à peu près 99,9% de tout ce que tu vas croiser sur la route. Eh bien pour certains, le 0,1% restant, ça les dérange et ça devient le prétexte pour aller chercher des noises au missile sol – sol allemand pour le passe en Kill Mode de plus de 1000 ch !
D’origine la Porsche 991 Turbo S (Ph1), c’est 560 ch en mode rafale sur les roues arrière. Ca signifie simplement que derrière le volant, une fois qu’on soudes l’accélérateur au plancher, ça se bouffe le 0 à 100 en 2,9 secondes, puis ça démonte le 400 en 10,9 avant de déboiter la borne kilométrique en tout juste 20,2… Bref, on est quasiment dans le monde de la téléportation ! Ajoutez à ces chiffres une tenue de route digne d’une ventouse avec une transmission intégrale qui fait qu’elle scotche quasiment de la même façon sous la pluie et vous obtiendrez un engin capable de vous coller les yeux au fond de la boite !
Eh bien ça ne suffit pas… Ou du moins, il faut croire que certains gars aiment quand leurs roubignoles partent se poser sur la banquette arrière ! Le passage en Kill Mode comme l’appelle Wayne Potts, le boss de International Speed Consulting.
Pour shooter le Flat 6 biturbo, la recette ne fait pas dans le subtil. Deux turbos à roulement à billes Borg Warner EFR 7163 modifiés par Evolution Motorsports pour leur coller une turbine de 71mm à la place de la 56mm d’origine. Wastgate Turbosmart, collecteurs inox, ligne sur mesure, admission optimisée, culasses de GT2 RS, intercooler et radias alu, bielles et pistons forgés. Et c’est pas fini… Le boitier électronique Syvecs est remappé avec 3 gestions différentes. La 1ère pour de l’essence 91 d’octane, la 2ème pour du 100 et la dernière, la Kill Mode, pour du E85. Enfin si le carburant si l’octane du carburant ne répond pas à ces spécificités, la gestion est capable de s’adapter en fonction des 3 modes ! Du coup, le système d’injection a été conservé mais une injection secondaire entièrement paramétrable en direct, a été installé et alimenté par deux pompes à essence.
En y étant, la gestion a reçu un launch control qui gère la motricité afin d’éviter de tout exploser, d’autant plus que la boite PDK est celle d’origine, même si elle est renforcée et reçoit le renfort d’un embrayage Dodson avec un nouveau logiciel Cobb. Tout la partie mécanique a été assemblée et réglée chez Evospec basé à Phoenix en Arizona, et le Flat 6 développe désormais 1182 ch !
Quand tu vis au Luxembourg: si c’est un sleeper 😀 😀 😀