Une Ferrari c’est … ? C’est beau oui, mais une Ferrari c’est ? C’est cher c’est vrai aussi, mais surtout une Ferrari c’est, c’est ? C’est rare, oui mais c’est pas la question, une Ferrari c’est quoi bon sang ? C’est rapide… Bordel y’en a pas un qui suit… Une Ferrari c’eeeeessssst ? C’est italien ? Chérie, passe moi les cartouches… Une Ferrari c’est rouge bordel de fion !
C’est comme ça, une Ferrari c’est rouge. En fait, c’est rouge par convention sociale. Ça fait partie des choses qu’on a intégré sans poser de question. Dans le milieu de la bagnole, on a aussi « Les caisses allemandes c’est fiable », « Pas les italiennes », « Les sportives américaines c’est bon qu’en ligne droite » ou bien encore « Les hommes manœuvrent mieux que les femmes ». N’importe quelle personne qui a déjà vu Tim essayer de garer son E39 sait que c’est faux… Mais bon, on a intégré quoi.
Et bien cette Ferrari là chie sur la convention sociale. Cette magnifique F40 (pléonasme) se pare d’un bleu nuit tout droit sorti du nuancier de chez… Porsche ! Quand on vous dit qu’elle chie sur la convention, on s’est pas foutu de vous. Cette teinte inhabituelle fait ressortir les lignes acérées de la supercar comme une jolie pièce de lingerie viendrait souligner les courbes d’une jolie femme (mon Dieu quel poète, l’inspiration m’envahit et me pénètre de toute part…).
Au passage, cette couleur permet vraiment selon moi de se rendre compte des similitudes de dessin entre l’italienne et la Venturi 400 GT. De trois quart arrière, c’est assez frappant je trouve.
Cette couleur sombre et brillante met très bien en valeur la création de Nicola Materazzi. Et oui, parce qu’avant d’insulter la famille de Zidane et de recevoir des coups de tête, figurez vous que ce cher Nicola concevait des autos de folie ! Bon en réalité, il s’agit peut-être d’un autre Materazzi, mais toujours est-il que cet homme a supervisé la conception de la F40, qui découle directement de la 288 GTO Evoluzione. Si vous voulez en apprendre plus, jetez donc un œil à cet article qui retrace un peu tout ça.
Bon et alors qu’est-ce qu’elle a de spécial cette Ferrari F40 ? D’abord, ce modèle est de 89. Donc pas de catalyseur, suspension non réglable et vitres en verre. A partir de 91, l’italienne reçoit un catalyseur, une option de suspension réglable, et des vitres en plexi pour gagner quelques grammes. Pour le reste, on est sur les specs d’origine, on retrouve le V8 2.9L et ses deux turbos qui lui soufflent dans l’admission pour sortir les 478 chevaux et 577 Nm. Pour l’anecdote, le couple moteur est exceptionnel pour l’époque et Ferrari devra développer spécialement une boîte de vitesse capable d’encaisser la contrainte tandis que Pirelli s’arrachera les cheveux jusqu’à accoucher du PZero pour passer tout ce monde au sol.
Mais bref… Ce modèle appartient donc à Sam Moores. Malgré son prénom de Hobbit, ce photographe et collectionneur passionné a acheté sa F40 pour une bouchée de pain (ouais enfin ça reste une F40, la bouchée de pain s’écrivait certainement avec 6 chiffres tout de même) alors qu’elle était peinte en blanc et affublée d’un kit carrosserie « racing ». Lorsque Sam décide de la remettre dans sa configuration d’origine, les panneaux de carrosserie qu’il achète ne sont pas peints. Et c’est là que la folie s’empare de notre homme…
Il envoie ses panneaux chez Ferrari… et leur demande de les peindre en « Aqua Blue » Porsche. Olala, il leur a vraiment chié à la gueule… Ah, et au passage, il fera installer par Tubi un échappement « straight pipes » (libre pour les non anglophones) capable de réveiller un sourd décédé. Hurlement de V8, sifflement de turbo et décharge de wastegate assurés ! La supercar est d’ailleurs plutôt connue sur Insta, puisqu’elle dispose de son propre tag #F40blu. Une vraie diva.
Au final, moi qui aimait déjà beaucoup la F40, là je suis vraiment amoureux. J’aime le fait de pouvoir se permettre de bousculer les icônes, de les sublimer et de leur apporter une touche de folie supplémentaire. Et en plus, si ça peut faire rager les puristes, c’est tout bénef.
Magnifique, la couleur lui va comme un gant. Puis on reste dans un nuancier d’une marque avec un « cavellino ». Ou les couleurs du NART en compétition, ce qui a du convaincre Ferrari et peut être éviter le procès!!!
Ferrari est tatillon sur tout ce qui concerne son « image » au sens large et peut intenter des procès à n’importe qui y porte atteinte selon leur critère qui son très large. De ce fait leur clientèle est sous « surveillance » étroite et constante de la part des avocats du Cavellino Rampante, notamment électronique via les réseaux sociaux de ces derniers, mais aussi les puces électroniques des autos.
D’autres dont Porsche font pareil avec l’électronique in board de leurs engins pour connaitre sa « vie » (nombre de launch control, rupteur ou non, sur quel rapport de boite, etc).
Si ça peut permettre d’éviter une prise en garantie sur des casses « précoce », c’est toujours ça de pris.
Ce qui est marrant c’est qu’a Maranello il existe des manips en théorie connues que du réseau pour court circuiter certain procédures de launch control entre autres (ou l’avoir plus « violent » que le réglage « client », ou ajouter des fonctions en théorie toujours non disponible sur le modèle. Le comble de l’hypocrisie car si le client le fait, il perd la garantie.
Magnifique, la couleur lui va comme un gant. Puis on reste dans un nuancier d’une marque avec un « cavellino ». Ou les couleurs du NART en compétition, ce qui a du convaincre Ferrari et peut être éviter le procès!!!
Possible oui, on sait à quel point Ferrari peut être tatillon sur ce genre de choses. Surtout sur une F40 !
Ferrari est tatillon sur tout ce qui concerne son « image » au sens large et peut intenter des procès à n’importe qui y porte atteinte selon leur critère qui son très large. De ce fait leur clientèle est sous « surveillance » étroite et constante de la part des avocats du Cavellino Rampante, notamment électronique via les réseaux sociaux de ces derniers, mais aussi les puces électroniques des autos.
D’autres dont Porsche font pareil avec l’électronique in board de leurs engins pour connaitre sa « vie » (nombre de launch control, rupteur ou non, sur quel rapport de boite, etc).
Si ça peut permettre d’éviter une prise en garantie sur des casses « précoce », c’est toujours ça de pris.
Ce qui est marrant c’est qu’a Maranello il existe des manips en théorie connues que du réseau pour court circuiter certain procédures de launch control entre autres (ou l’avoir plus « violent » que le réglage « client », ou ajouter des fonctions en théorie toujours non disponible sur le modèle. Le comble de l’hypocrisie car si le client le fait, il perd la garantie.
Mais on est loin de tout cela sur la F40.
F40 qui est pour moi la Ferrari la plus belle qu’ils ont pu construire. Une caisse avec énormément de prestance.