Dès le début ça part en couille. Golf Cab et VR6… c’est quoi ce bordel ? Surtout sur une Golf 1. Bon allez, avec elle, on va retourner dans le passé. Un style tout droit venu des 90’s avec un swap qui lui, va lui remuer la tôle. ‘Fin juste au cas où, prenez les Ray Ban et la crème solaire… ça peut servir.
Esthétiquement, avec c’te Golf Cab, on part chercher le Top 10 sur le parking de l’Inter de St Clément en Viennois ! Ouais, retour à la fin des 90’s, prêt à faire péter le show SPL ou le concours de rupteur. Limite, elle trouverait sa place à côté de la GT Turbo jaune d’Ali G… « Wicked, wicked, jungle is massive !«
Tous les ingrédients sont là. Il y a quelques années, on lui aurait foutu le feu. Mais vu que le vintage devient tendance, aujourd’hui, on la regarde plus avec nostalgie et le sourire aux lèvres. Elargisseurs d’ailes, bas de caisse, pare-chocs proéminents avec antibrouillars et clignos blancs de Golf 3, tout est lissé en un seul bloc… ouais, comme en 98. De la même façon, la carrosserie aussi est passée en mode galet, et on remarque que les poignées de portes sont maintenant aux abonnés absents. En surplombant la calandre quatre phares, on retrouve la barrette Kameï qui va bien. Enfin, le tableau ne serait pas complet sans une prise d’air greffée sur le capot et la trappe à essence en mode racing… rassurez vous, elles y sont.
La couleur, un bon jaune pétard, est piquée au nuancier Mazda Compétition, histoire de bien se faire remarquer en arrivant sur la parking du Casto. Ca claque, la rétine… tout comme les jantes BBS RS en 8 x 16″ chaussées en Dunlop FM 901 de 205/40, qui viennent remplir les ailes et cacher le freinage plus copieux. On y retrouve des disques percés Wilwood, mordus par des étriers de la même marque à l’avant pendant que ceux à l’arrière viennent d’un Corrado G60. Les flexibles avia viennent de chez Neuspeed. Puisqu’on en est au châssis, vous noterez les combinés filetés FK Automotive accompagnés de barres Neuspeed.
Et la cure continue quand on passe dedans… Baquets Recaro en vinyle noir et tissu gris, harnais Sparco, volant, pommeau et pédalier Momo, fonds de compteurs blanc, sono Pioneer… ça renie pas ses origines, et on reste vraiment dans l’esprit de la voiture.
Une fois qu’on lève le capot, c’est surement là qu’on va retrouver la touche la plus « moderne ». Ah si, dans les 90’s, les swaps n’étaient pas encore aussi répandus qu’aujourd’hui. A l’époque, on shootait à coup d’admission, de ligne Groupe A, même la greffe d’un turbo ou d’un compresseur n’était pas encore passée en plug’n play comme aujourd’hui.
En attendant, notre Golf Cab accueille un VR6 entre ses ailes avant. Un 2.8 l emprunté à une Golf 3, équipé d’un collecteur d’admission polie (il dit bonjour, s’il vous plait, merci…), gavé par un filtre conique, géré par un boitier Neuspeed P-Flow et libéré via une ligne complète sur mesure, avec collecteur, tube et silencieux Brullen. Le V6 presqu’en ligne (13° c’est pas beaucoup) doit hurler sa race et puncher comme un cogneur, surtout que la Golf Cab affichait moins d’une tonne… Bon, on ne parlera pas rigidité, ni de la tenue du train avant qui doit vite se retrouver débordé (on n’est pas sur Auto Plus ici !), mais ça doit être aussi fun qu’effrayant.
Cette Golf 1 cab affiche un physique aussi nostalgique que gentiment ringard, mais on s’y habitue rapidement, puis faut reconnaitre que le tuning des 90’s nous a aussi habitué à bien pire. Malgré tout, ça reste presque sobre puis au moins, elle est swappée VR6… et pas 1.9 TDi ! On a eu chaud…
© MexicanCanadian via BaT