Promis, dans cet article j’vais essayer de n’pas tomber dans les clichés alacon sur les italiennes des 80’s. En même temps, j’ai un pote qui vient de s’offrir une Fiat 132… honnêtement, il déguste quasiment tous les jours mes vannes bien ringardes qui parlent de rouille et de ferraille. Du coup, pour vous parler de cette magnifique Alfa GTV6 légèrement revue et corrigée, on va rester soft… ou pas !

Effrayante ?

Au delà de l’histoire de ce charmant coupé transalpin que je vous ai déjà racontée une bonne quinzaine de fois, que ce soit en Callaway, en TurboDelta, en south Africa, en Gr.A, en dolby et même… en rouge, le coupé Alfa GTV6 c’est surtout un engin qui en a effrayé plus d’un, surtout celui qui se rendait compte au moment d’assurer son Alfa Romeo, qu’il devait aussi souscrire une convention obsèque. Comme disait son assureur « on est jamais assez trop prévoyant ! ».

Cuore Sportivo

Pourtant un V6 de 2,5 l fort de 160 ch ça n’a pas vraiment de quoi impressionner les novices. Du moins sur le papier. Parce qu’une fois volant en main, on comprend vite ce que signifie cuore sportivo. Cette propu de 1200 kg se la joue caractérielle et s’affiche comme une spécialiste des déhanchés, surtout dès que la route commence à devenir une chouill’ mouillée. Et là forcément, ça devient délicat ou du moins, ça nécessite une bonne dose de réflexes, des attributs en acier trempé, des compétences de pilote… et une bonne assurance auto en ligne !

Pour le plaisir

J’exagère, bien entendu. L’Alfa GTV6 est surtout une sportive qui sait vous piquer là où ça fait du bien. Le genre de caisse qu’on apprécie aussi bien pour son style que pour sa conduite, sans avoir besoin d’en faire beaucoup pour commencer à s’amuser. Ca a toujours été l’ADN d’Alfa Romeo, offrir du plaisir du conduite tout en restant accessible, du moins pour le quidam des mortels… doués de quelques notions de pilotage. Parce qu’une Alfa, pour la mener à ses limites, ça se mérite.

New York, New York !

Fallait donc bien ça afin de vous présenter celle qui vient poser ses roues sur DLEDMV, tout droit venue de New York… Eh ouais, comme quoi, c’est aussi important de bien choisir son assurance auto par région ou par pays… même si l’Alfa GTV6, elle essaiera de vous tuer de la même façon que vous soyez à New York, Dunkerque ou Tombouctou !

All black !

Il n’empêche que celle là, elle ne cache pas son ADN de serial killer. Toute de Nero Metallico vêtue, elle affiche un style qui ne cherche plus vraiment à séduire, mais plutôt à foutre des tartes dans la tronche. La faute à ses pare-chocs sur mesure. A l’avant il se la joue prise d’air et appuis avec ses lèvres de bimbo botoxée. A l’arrière, il se contente du minimum syndical si ce n’est qu’il s’affiche en carbone. Oubliez le chrome et le clinquant. Maintenant, c’est back in black du sol au plafond… avec en guise de détails, les phares blancs, les rétros obus, un capot bombé ainsi que le trèfle à quatre feuilles sur les fesses et sur les ailes.

2 – 3 bricoles

Pour renforcer ce look de bad boy, le coupé se chausse d’originales jantes Corsa Velocita montées en Falken Azenis qui cachent un freinage upgradé. Tant qu’on est au niveau des ailes, vous remarquerez que la hauteur a été légèrement réduite grâce à l’arrivée de combinés filetés. Rien d’aberrant, ça pose le style et ça fait le job. D’ailleurs sous le capot c’est pareil, pas de prépa de goret. Le Busso a juste été débridé en voyant débarquer un filtre K&N dans la boite à air d’origine, des arbres à cames un peu plus pointus et une ligne inox réalisée sur mesure. En gros, tout c’qu’il faut pour le faire chanter un peu plus haut et un peu plus fort. Les 160 ch hors taxes filent aux roues arrière via une boite 5 manuelle avec embrayage renforcé.

Du noir partout

Dans l’habitacle, oubliez le bling bling et l’ostentatoire. Ca colle avec l’extérieur… y’a du noir de partout, des baquets en cuir à la moquette, en passant par le tableau de bord, la console centrale et même les tapis de sol.

Et la rouille alors ?!

Ce qui est le plus surprenant sur ce coupé Alfa GTV6, c’est qu’au delà de son look assez démoniaque, il est sain. Pas de rouille, pas de tableau de bord fendu en deux, pas de panneaux de portes qui pendent ou de cuir déchiré… Car n’en déplaise aux rageux, cette italienne n’a jamais été restaurée voire même repeinte. En dehors de ces quelques modifs, elle a su conserver sa forme originelle sans se désintégrer sous la première pluie venue…! Ah merde, j’avais promis…

© mark_starr via BaT