Chez nous les runs, le drag ou, comme dirait mon vieil oncle, « Les courses d’accélération », se sont récoltés l’image des réunions des vendredi et samedi soir. Pourtant le drag, c’est une vraie culture !
La culture de la burne … et le « e » n’est pas une faute d’orthographe, même si, pour faire un bon run il faut au préalable un bon burn ! Et de grosses burnes …!
Le burn ayant pour but de chauffer la gomme afin de la ramollir et de lui donner un pouvoir adhérent suffisant histoire d’essayer de faire passer au sol la horde de purs-sangs mécaniques et explosifs ! Et même une fois le pneu mis en condition, il reste débordé par cet amas de puissance déboulant sans aucune retenue.
D’ailleurs, les boudin des dragsters sont énormes, gros, larges, à flancs très hauts et très souple malgré ce qu’on peut imaginer. Le tout dans un seul et unique objectif, motricité … Car le secret d’un run réside dans le départ. L’adhérence est primordiale, à partir du moment ou le pilote est d’une sensibilité extrême ! Je ne parle pas de la sensibilité dont certains d’entre vous font preuve à la fin de Titanic, lorsqu’ils versent leur larme, singeant une poussière dans l’oeil ! Non, je parle de la sensibilité entre l’oeil et les extrémités, les mains et les pieds … Pour une réaction alors que le sapin de Noël éteint ses « boules » ou du moins lorsqu’il passe au vert !
Voilà donc une petite vidéo sur le travail d’un pneu de dragster lors du départ d’un run. On imagine la vie de ces pauv’gommes ! Obligées d’encaisser des puissances dignes d’un paquebot et un couple capable de tordre une poutre d’acier ! C’est vrai … Qui y pense aux pneus de Dragster hein ?! Un bel hommage visuel, plein de sensibilité (celle qui fait pleurer là ! Enfin, si vous pleurez à la fin de la vidéo, vous devriez aller consulter !), on le voit se déformer, travailler, souffrir, et se démener pour essayer de faire du mieux qu’il peut !
Au passage profitez d’une ribambelle de caisse import boostées à la pression , et rien à voir avec la pression du bar du coin !