La Diablo reste la dernière Lamborghini avant l’ère Audi. Raide, violente, c’était encore du brutal avant que la marque aux anneaux s’amuse à apprivoiser le taureau. Au delà de la supercar routière, il a eu l’honneur d’une formule monotype… Le Super Trofeo, et ses Diablo SV-R, un genre de choc des titans… mais avec des V12 !
Le trophée est né de l’initiative de Stephane Ratel, un playboy totalement fou furieux et passionné de supercars, hypercars, de courses GT et de l’esprit Gentlemen Racers, mais aussi de son acolyte, Olivier Lyonnet. On doit au duo l’organisation des plus beaux championnats de GT : le BPR, l’ADAC GT Masters, le Supercar Rally, les actuels GT4 European Series et Blancpain GT Series, ou le Venturi Trophy.
C’est justement ce dernier qui nous intéresse aujourd’hui. En effet, pour en arriver au Super Tropheo, il faut en passer par Venturi. Aux débuts des 90’s, Stéphane Ratel est directeur du service compétition de la marque de voitures de sport française. En 1992 il met en place le Venturi Trophy. Les 400 GT (La F40 française… nous y reviendront) deviennent 400 Trophy et se chauffent sur les tracés européens (En parallèle à leur engagement en GT). La production de la 400 Trophy est arrêtée en 94 et la saison 95 sera la dernière du Venturi Trophy.
Ratel ne peut rester sur ce vide. En compagnie d’Olivier Lyonnet, ils se tournent vers Lamborghini qui est très vite séduit par la formule monotype, du coup, la marque profite du salon de Genève 1996 pour présenter sa Diablo SV-R. La manche inaugurale aura lieu en 1ère partie des 24h du Mans sur le circuit Bugatti.
Niveau tenue de combat, la supercar est vidée, reçoit un arceau, des baquets et un volant monté sur snap-on. Les vitres passent au polycarbonate. Les pop-up deviennent fixes avec des longues portées sous plexi (Qui annoncera le style des Diablo Ph2). Le spoiler avant s’élargit et gagne en aération pendant que l’arrière s’équipe d’un violent diffuseur qui dévoile les dessous de la bête ! Les roues à fixation centrale sont fournies par OZ avant de passer chez Speedline. Le châssis est celui de la version routière, la SV, avec des suspat’ Koni.
Ainsi parée, la Diablo SV-R accuse 1385 kg sur la balance, 191 de moins que la SV. Niveau bloc, le V12 5.7 l passe à 533 ch pour 598 Nm de couple transmis aux roues arrières via une boite 6 manuelle.
Au final, la Diablo SV-R, c’est une gueule totalement dantesque et un bruit à vous damner. Je vous laisse juger par vous même… Mais pourquoi ils ont mis cette put*** de musique ?!
Le salon de Genève 2016 !? Un coup ventury, un coup Venturi… un ptit coup de fatigue titi ? 😉
Ho putain, oui ! :p
Voilà, c’est corrigé. Merci 😉
Y’a pas de quoi ! 🙂 jconnaissais pas cette série en plus, étant fan de la diablo GT par ailleurs… on en apprends tous les jours !