Si vous avez l’habitude de lire De l’essence dans mes veines, vous savez déjà ce que je pense des Aston. Des caisses d’hommes… Une gueule et ce qu’il faut sous le capot. Leur classe vous dispense du concours stérile du « qui à la plus grosse » ou « laquelle est la plus puissante » ! Surtout si cette Aston est une méchante V8 Vantage des 70’s !
Je dois reconnaitre que l’AstonV8 aurait une place de choix dans mon Top 5 personnel… aux côtés de la F40 et de la Countach ! Putain c’te gueule… Ils ont réussi à nous la pondre avec le standing qu’il fallait à Aston, mais en lui rajoutant une gueule de serial killer… Mike Tyson en smoking ! Un coup de crayon majestueux, qui hantera les routes de 77 à 89. J’vais vous dire, même aujourd’hui elle garde ce côté actuel qui contrasterait face à tous ces engins qu’on croirait clonés ! Aston devrait s’en inspirer pour nous sortir une GT radicale… Vous aurez compris que cette Aston me fait perdre toute notion d’impartialité ! Elle a marqué mon enfance, faisant de moi ce petrolhead que je suis devenu.
Déjà en 77, alors qu’elle venait prendre la place de la DBS, elle mettait un grosse claque dans la tronche… que ce soit visuel ou mécanique. Sachez que la caisse et le bloc étaient alors assemblés à la main, 1200 heures de travail, par des orfèvres « astonien » qui perpétuaient la vieille tradition de Newport Pagnell. Sous le capot, un V8 5.3 l de 380 ch qui permettait à la V8 de rentrer dans le cercle très fermé des sportives du niveau de la Testarossa ou de la Countach. On n’hésite pas à faire d’elle la 1ère supercar anglaise.
En parallèle aux 3 séries qui se sont succédées au cours de sa longue carrière, Aston poussera les limites du pompelup en proposant une rare version X-Pack (131 modèles, cumulant les coupés et cabriolets). Au programme, pistons Cosworth, culasse racing Nimrod, ligne libérée et carbus 50mm. De quoi la faire passer en 400+, 432 exactement. Le tout dans un habitacle composé de 21 vaches, 40 moutons et 14 noyers ! Voilà, c’est ça une Aston, le sport oui, mais toujours avec distinction et volupté… et une grosse patate dans la tronche éventuellement… parce que ça, la V8 Vantage sait le faire ! Même James Bond a craqué pour la bad girl anglaise… Alors !
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