Il fut un temps où dans les spéciales asphaltées des rallyes mondiaux, les reines WRC, « turbalisées » et 4 roues « motricées », venaient se faire secouer par des provocatrices atmosphériques à simple traction ! La 306 S16 fut l’une d’entre elles !
Aux mains de Gilles Panizzi et François Delecour, elle a permis au constructeur de Sochaux de remporter 2 titres en championnat de France de rallyes. Monstre de l’asphalte, elle s’est même offert le luxe d’aller chauffer les puissantes WRC lors du tour de Corse 98, Delecour la menant sur la deuxième marche du podium derrière l’Impreza de Colin McRae.
Son bloc, directement issu de celui de la version civile, le XU10J4RS développé et préparé par Pippo sortait plus de 300 ch à un régime haut perché de 8500 trs, transmis aux roues avant via une boite 7 séquentielle X-Trac. Un châssis dantesque pour un poids de 960 kg !
Pour le reste, ça se passe en dessous…
© vidéo : Peugeot Sport via RallyeFrance Stef / Photos : Peugeot Sport
Un p’tit tour sur notre cagnotte pour nous aider à passer la 2 😉
il faut rappeler qu’elle était presque aussi puissante (305ch pour un 306 maxi evo) et leur poids tournais autour de la tonne, contre 1t2 pour les WRC
autant dire, une fois lancée, elle sont bien plus performante !
Il y avait aussi ce qui était placé entre le volant et le siège… et sur l’asphalte les cadors ce n’étaient pas les Sainz, Gronlom and co, c’était les Panizzi, les Bugalski, les Loeb…
par contre dès que le grip devenait moins bon les 4RM des wrc avait l’avantage, mais sur du bitume bien sec, c’était les reines (y)
Thibaut Greff
Thomas Brasselet
Magnifique