Rien à voir avec les pros de la selle et de la pédale. Même on ne sait pas trop ce qu’ont les cyclistes dans leurs veines, ici, il s’agit bien d’essence ! Et attention, on sort les gros calibres. Ferrari, mais pas celles que l’on croise sur les parkings des centres d’entrainement de foot, une vraie, avec des carbus, un V12 et une boite manuelle…
Rien que le nom… 250 pour la cylindrée unitaire de chacune des chambres de combustions, soit une cylindrée totale de 3 litres, pour le célèbre V12 Colombo, du nom de son ingénieur concepteur, Gioacchino Colombo.
Le moteur a vu le jour début 50, et se retrouva en 1er sous le capot de la 250 MM en 1952. C’est moteur étudié et conçu pour la course. Et à l’époque, ils ne s’encombraient pas à en faire 2 versions. En gros vous alliez chercher votre pain la semaine avec votre voiture, et partiez gagner les 24h de Spa la week end avec la même voiture ! Toute une époque.
Les Ferrari 250, qu’elles soient, GT Lusso, LM, GTO, Testa Rossa, Berlinetta, SWB, Monza, California… brillèrent sur tous les circuits, toutes les routes de chacun des continents.
Techniquement, le Colombo descend du V12 1,5 l de la 125 S, dont l’alésage a été doublé pour passer à 73mm, avec une course inchangée de 60mm. Un supercarré ou Short Block, voilà qui apporte l’avantage d’un centre de gravité bas. Le bloc est en alliage et le V à 60° offre une architecture compacte et moderne avec un arbre à cames en tête. Le tout pour 240 jusqu’à 300 ch, en fonction des modèles et des évolutions, soit 100 ch/l maxi, un rendement exceptionnel pour l’époque.
A partir de 1964, le 250 va doucement laisser la place au 275 et 330. Mais la légende Ferrari s’est construite en grande partie grâce à lui.
Le magnifique modèle de la vidéo est l’un des 18 construits, qui termina 2nd de sa classe aux 24h du Nürburgring 1959.
© DK Ferrari 250 « Tour de France » #0763GT from GridStars on Vimeo.