Il y a des fois où on voudrait bien retourner dans le temps. C’est vrai quand on voit des images qui suivent. Imaginez notre chère maire de Paris fermer la plus belle avenue du monde pour une manche du King of Touge ? Impossible ? Dans une France autophobe comme celle d’aujourd’hui en effet. Mais dans les fifties, c’était l’attraction du coin ! Allé on embarque, passe la 5 et 88 MPH…
Nous voilà en 1959. Les 30 glorieuses, les yéyé, des bagnoles énormes et la joie de vivre généralisée. Quand aux US on roulait avec des Cad’ Eldorado de plus de 5 m de long, en France on tournait sur des Simca. Chambord, Ariane, Aronde, on voit bien qu’on faisait un peu la même chose que les grandes sœurs chez l’oncle Sam. Mais bon, y’a un couac dans l’histoire là. On nous a toujours appris à l’école (si seulement !!) que le drift était né dans les eighties. Ouais les Zokus japonais se mettaient la race en travers sur les routes sinueuses du Mont Fuiji et tout et tout.
Et qu’est ce qu’on voit ? Les premices du drift, du stunt, auxquelles s’essaient des bons parisiens sur les Champs. Pour enfoncer le clou, le tout est organisé par la sécurité routière. Y’a rien là ?! Franchement, nous on pense qu’on va se pointer à une rencontre d’anciennes. Ouais celle avec tous les papys ou les bobos et leur caisses oldschool. Ceux où ça parle théière et qui regardent d’un air de dégoût la première caisse un peu rabaissée venue. Les pseudo puristes, les ayatollah de l’origine qu’adore notre rédac’chef. On va aller les voir et leur demander de nous filer les clefs de leur Chambord pour leur montrer ce qu’elle sait faire !
Alors les gars ?! Chez De l’essence dans mes veines, on réécrit l’histoire. En fait, en France, on a inventé le drift et le stunt. Rien que ça ! Du coup, comme ça fait partie du patrimoine, c’est normal que ça devienne un vrai sport national non ? A défaut, cette vidéo oldschool à la sauce pompelup nous aura bien fait marrer, profitez-en !
© British Pathé