La 911 GT3 RS, c’est la plus pure de la gamme. Il y a plus performant, notamment la méchante GT2 RS, mais aucune n’est pensée aussi radicale et proche d’une voiture de course. Avec son Flat 6 qui respire bio, son aileron gigantesque, ses semi-slicks et sa PDK ultrarapide, il était donc naturel pour Porsche de présenter la dernière version… en Finlande, sur un circuit de glace. What ?
Derrière le volant, pour emmener les journalistes en balade, on ne le présente plus, le très grand Môsieur Röhrl. Du haut de ses 71 balais, le retraité connait bien le mode d’emploi de la 911. La mettre en glisse pour épater la galerie ? Easy ! Un petit cours particulier ? Dites nous tout Walter.
« La neuffsenhonsse a lé fesses lourtes, il faut s’en serfir en entré dé firache pour la mettre en clisse ! Après, on chère aux kasses pour ténir la térife. » Merci Walter… le champion à la retraite déclenche et maîtrise le déhanché avec précision, au son des aboiements métalliques du Flat 6. L’ancien mène sa danseuse d’une main ferme et sans lui marcher sur les pieds ! Respect.
La nouvelle phase 2 débarque avec un « vert lézard » qui donne envie d’aimer les reptiles. Il s’accorde bien à ce physique d’athlète, et la pistarde pousse le vice jusqu’à adopter de gros stickers « GT3 RS » qui rappellent ceux des premières 997 RS. Le ton est donné ! Poussez vous de devant, Hulk arrive !
En terme de chiffres, on embarque la dernière version du 4.0L qui sort 520 chevaux à 8450 tr/min (Ouch !) et hurle sa jouissance jusqu’à 9000 tr/min ! C’est clair, on n’est pas en présence d’une montagne de couple à bas régime, et il va falloir se sortir les doigts pour aller chercher la puissance tout là-haut. Mais ce truc tourne quasiment 1000 tours plus vite qu’une 488 GTB !
Au final, pas de doute, Walter est toujours dans le coup, et la 911 type 991 termine sa carrière en beauté. Vivement la 992 !
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