Peugeot… Rien que le nom a de quoi donner des boutons aux haters qui se disent petrolheads. Ils le sont probablement autant que moi lorsque je m’affirme spécialiste en nage papillon ou en point de croix ! Oui, je sais nager, mais pas dans l’eau ! Et le point de croix, avant qu’on m’explique, je pensais que c’était la note artistique de Jésus… Mais par contre, concernant Peugeot, je sais qu’ils font des bagnoles pas mal, en tout cas, qui peuvent servir de base sympathique comme cette 406 !
C’est vrai qu’à ses débuts, la 406 n’avait rien de réellement attirant. Surtout qu’elle a débarqué à une époque où le caractère sportif s’est un peu retrouvé rangé dans la case du pas politiquement correct… du coup, celles qui avaient fait le bonheur des fans, j’ai nommé 205 GTI, 309 GTI 16, 306 S16, 106 Rallye et S16, 405 Mi16 et T16, ont laissé leurs places à des caisses beaucoup plus édulcorées. 206 S16, 307 GTi et 406 V6. Les prestations étaient correctes, mais allez savoir c’qu’il s’est passé… Lourdes, pataudes, elles ont perdu ce côté fougueux et cette vivacité qui caractérisait les sportives de la marque.
Et le plus flagrant a réellement été la Peugeot 406 V6. Quand la 405 Mi16 jouait aux bad girls et affichaient la couleur, la 406 V6 préférait jouer au taxi. M’enfin esthétiquement, elle était aussi excitante que sa soeur mazoutée ! Ils en avaient fait une bonne voiture familiale avec un V6 sous le capot… et une châssis qui en aurait mérité plus !
Ca tombe bien, le pompelup est là ! La base est bonne, surtout que la 406 s’est quand même forgée un p’tite image en BTCC et Supertourisme. Alors la berline de Sochaux, vous la shootez au sol, vous lui flanquez 4 pompes à déport et au fitment tiré au cordeau, les ailes tirées pour passer l’bazar, et déjà, niveau gueule, ça commence à changer du tromblon d’origine. A l’intérieur, un cuir d’origine et un volant bois, ça reste sérieux et confortable. Et vous finissez par le V6 que vous libérez et laissez chanter dans un ligne passé en mode full ! Allez, pour les plus exigeants, un compresseur ou un turbo pour aller énerver ceux qui s’la pêtent en allemande « Tdisée ».
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ! Vous n’en ferez pas une chasseuse d’M3, ni une chauffeuse de RS4 et encore moins une mangeuse AMG… et ce n’est pas sa prétention ! Par contre, la 406 peut s’avérer être un parfait sleeper sympathique, pas cher (Un 406 V6 flambante coute la moitié du prix d’une 318is E30 rincée !) et parfait pour rouler différent.
En tout cas, c’est c’qui est arrivé à la Peugeot 406 V6 marron qui se pavane sur les routes russes mas aussi devant vos yeux pendant que vous lisez ce modeste article… Robe marron, coussins dans des ailes gentiment tirées pour recevoir les violentes SSR Koenig. Phares lenticulaires à fond noir et une lèvre inférieure avant histoire de nettoyer la route ! A l’arrière, un discret becquet (Pas forcément indispensable !), une casquette de lunette et une double sortie qui laisse imaginer un V6 hurlant… car la berline cache bien un V6 sous son capot. Pour le reste, je laisse aller votre imagination car les specs, comme souvent, je ne les ai pas !
© Signatures éventuelles
Mickaël Goulme , elle claque je trouve
Une bien belle berline
Ça t’intéresse quelques photos du week-end historique de Pau ? J’y vais demain en Cox ?
Ah ouais, pas de soucis.
Ti Ti ok
Julien Brehelin
😮
Steven Fremicourt