Oh putain, en v’là encore une qui va énerver les puristes… Surtout que celle qui débarque est aussi rare que désirable, une Audi 80 Quattro Compétition. Cette série limitée a servie d’homologation et, chose rare, s’est quasiment écoulée exclusivement sur le marché français…! C’est donc l’une de ces raretés qui a pris sa race…
En 93, Audi a besoin d’une homologation pour pouvoir engager sa berline 80 en STW. Pour cela, il faut 2500 exemplaires. L’Audi 80 Quattro Compétition voit le jour… Mais voilà, le ramage ne fait pas foncièrement rêver… C’est une banale et classique 2.0l 16s de 140 ch avec transmission Quattro pour presque 1T400 sur la balance.
Le plumage est un peu plus haut en couleur avec le kit de la S2, des jantes en 16′, un becquet en alu, une suspat’ sport qui rabaisse la caisse de 40mm. Dans l’habitacle c’est pareil puisqu’on retrouve des sièges baquets, une sellerie complète « Quattro », des manos supplémentaires et une plaque numérotée…
Voilà, l’Audi 80 Quattro Compétition c’est que de la gueule… pas étonnant qu’elle trouve son succès sur le marché français ! En effet, au même moment, Audi France cherche comment fêter les 3 titres successifs de la 80 en Supertourisme en 91, 92 et 93. Du coup, les 2500 exemplaires sont mis en avant, et la grosse majorité est vendue en France.
Quelques années plus tard, son manque de sportivité a fait tomber la Quattro Competition dans l’anonymat total. En pleine « tuningmania », elle être la victime des kékés qui ignoreront tout de ses origines et de son histoire… Et puis, comme souvent, le temps lui fait prendre sa revanche et elle est aujourd’hui devenue une pièce à conserver. Enfin, à partir du moment où vous en trouverez une propre et pas trop saccagée !
En tout cas, Marek Suszczewicz a réussi à mettre la main sur l’une d’entre elles. Le moteur affichait un petite forme… du coup, Marek a préféré swapper un 1.8T 20v, choix mécanique intéressant et offrant un potentiel plus important que celui du 2.0 16s d’origine. Esthétiquement Marek a laissé la caisse d’origine, il a juste rajouté quelques touches, plutôt bien choisies.
Les phares lenticulaires sont ceux du S2. La calandre perd ses chromes au profit du noir, tout comme les clignos avant. La caisse est posée sur des combinés KW V1 et les ailes sont désormais remplies par des OZ Superturismo GT en 17′. L’habitacle est laissé d’origine, si ce n’est le volant qui a été emprunté définitivement à une S2.
Alors oui on peut être partagé… D’origine ou modifiée…? Pour une caisse qui porte le badge Compétition et qui est né de la course, finalement Marek n’a fait que lui donner l’ADN qu’elle aurait du avoir il y a 25 ans non ?!
Hey Guys, maybe releasing such an article should you inform the owner of this car about it? The article is cool and many people have also liked us ✌️
Regard from Poland