« Salut Titi, j’vais shooter une R5 Turbo 2… Ca peut t’intéresser ? ». Franchement, à ma place, vous auriez répondu quoi ? Si votre réponse est tout sauf positive, je vous invite à lire cet article qui devrait nettement plus vous intéresser par rapport à ce qui va suivre ! Par contre, si vous n’avez pas pu vous retenir de crier « Ouiiiiiiiii », alors soyez les bienvenus !
C’est donc comme ça que Krys DC s’est retrouvé armé de son numérique pour immortaliser cette légende roulante tricolore sur le circuit de Pau Arnos (D’ailleurs un gros pompelup à Bruno et à toute l’équipe du circuit qui ont gentiment accepté le shooting).
Celle qui nous intéresse aujourd’hui est une R5 Turbo 2 de 83, bichonnée et chouchoutée par Daniel. Du haut de ses 22 ans, cela ne l’empêche pas de bricoler sur les bagnoles depuis l’âge de 15 ans. Et forcément, quand l’essence coule dans les veines, on finit logiquement par en faire son job.
La R5 a rejoint le garage de Serge, son père, en 2002. Presque d’origine, elle était déjà équipée de l’arceau et des Tramont TY 2. Elle représentait aussi et surtout la concrétisation d’un rêve. Après 5 années à limer l’asphalte, père et fils décident alors de passer aux choses un peu plus sérieuses. Ils confient la voiture à un préparateur qui va en tirer à peu près 220 ch… Mais malgré les modifs (Pistons forgés, augmentation de la cylindrée, chemises en acier, turbo modifié…) la prépa de dure pas plus de 4000 km. Serge est à 2 doigts de se débarrasser de la voiture, mais Daniel réussit à l’en dissuader de justesse. Son père décide alors de lui faire une surprise, il achète toute les pièces nécessaire et le bloc réparé peut être remis en route. Mais le Cléon fonte continue cependant de rencontrer son lot d’ennuis mécaniques.
En 2008, la voiture est équipée d’un kit Maxi, comprenant la face avant avec les longues portées intégrées au capot et les gros blocs ronds dans le pare-choc. Paradoxalement, sa robe noire qui mise sur la sobriété, met ses courbes en valeur et rend la 5 Turbo encore plus bestiale.
En 2012, lassés par les problèmes mécaniques à répétition, Daniel et son père décident de remettre les mains dans le petit 4 cylindres turbo. L’ensemble mobile est remplacé pour redescendre à la cylindrée d’origine, tout en restant forgé. Un soin particulier est apporté au remontage, à l’étanchéité et au refroidissement. Depuis, la fiabilité est à nouveau au rendez-vous, et avec les bons réglages, la puissance n’y a quasiment rien perdu, au contraire.
En 2014, la voiture reçoit une nouvelle peinture, et au passage, un aileron Maxi vient habiller le hayon. E y étant, la voiture est équipée d’une freinage Brembo avec plaquettes Carbone Lorraine et gros maitre cylindre. Mais aussi d’un jeu de baquets Sparco avec harnais et d’un volant tulipé en peau retourné.
Aujourd’hui, c’est Daniel qui en profite lors de différentes road trip, rassos ou sorties, mais aussi quelques journées piste. Il s’occupe de tout sur la voiture et compte prochainement améliorer quelques détails comme les suspat’, revoir un peu le bloc ou encore la transmission.
Il n’empêche que la R5 Turbo est une voiture mythique, une machine à distiller du plaisir comme on n’en fait plus aujourd’hui ! Elle offre un comportement efficace mais exigeant, sans filtre, où seul le pilote négocie avec sa machine.
Avant de terminer, Daniel remercie Luis Quintino qui lui a réglé le moteurs aux p’tits oignons. Mais aussi, et je me joins à lui, Krys DC pour les magnifiques clichés de la bête !
© Krys DC pour DLEDMV
Les photos sont superbes.
Merci Thierry 😉 super article !!!
belle turbo 2 de Daniel qui en plus un mek en or est très jolie photo Krys DC
Un vrai jouet cette bombinette! Je fais partie des gros caves qui à cliqué directe, sur « lire cet article » et l’idée de la fouille a déclenché un bon rire.
Bien vu pour le lien; d’autant que la photo du type et du genre » vient par là je vais te la mettre, mais s’est pas grave ».