Je ne vais pas vous déballer tout le matos puisque tout a déjà été dit sur cette version moderne de la Stratos. Une folie qu’un businessman allemand, pilote amateur à temps perdu, a voulu se payer… S’offrir le jouet que Lancia n’osait pas proposer… Parait qu’on est jamais aussi mieux servi que par soi même !
Sachez qu’au début de l’aventure, tout était prêt et étudié pour faire de cette Stratos un modèle d’exception à part entière. Le fou furieux qui mène le projet, les mécènes fortunés qui envoyaient le cash, l’industriel qui crédibilise le projet, en l’occurence Pininfarina, et un fournisseur de l’ensemble châssis moteur proche du concept et prestigieux puisqu’il s’agit de Ferrari.
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Bref, idée, pognon, savoir faire et faire savoir… Le carré d’as parfait ! Tout était réuni pour… Alors une fois la marque déposée, le projet « New Stratos » était lancé.
C’est la F430 Scuderia qui fournira ses entrailles et ses dessous… Le châssis perd 20cm au passage mais gagne un arceau en échange pendant que le V8 en profite pour passer à 540 ch.
Pininfarina se charge de tailler la robe, un élément de haute couture en carbone de 2m de large sur 1,24 de haut… Musclée la bête ! Le poids est contenu à 1247 kg à vide, ce qui offre un rapport poids puissance de 2,3 kg/ch. Tout ceci signifie que la 0 à 100 est pulvérisé en 3,3 secondes et qu’il n’en faut que 9,7 pour passer la barre des 200 ! Tout ça grâce à une boite qui tire court, pour améliorer l’accélération au détriment de la vitesse de pointe qui est de 274 km/h… M’enfin vaut mieux prendre des G plutôt que des P.V !
La belle marque les esprits, fait le buzz et le carnet de commande se remplit malgré les presque 600.000 € demandés en échange. Une quarantaine de clients sont prêts à vider leur plan épargne pour en avoir une dans le garage !
Mais voilà… l’histoire était trop belle. La New Stratos pose ses roues sur Fiorano, le circuit d’essai privé de Ferrari, avec derrière son volant, le président Luca di Montezemolo qui en descend comblé et ravi, lançant une « Bellissima » devant les caméras et objectifs présents. Mais une fois les objectifs éteints, le ton change !
Pininfarina a accepté de produire la Stratos, à condition d’avoir toute la bénédiction de la marque au Cheval Cabré. Et ce ne sera pas le cas ! Ferrari pose son véto… Ruinant aussitôt les espoirs de Stoschek et les rêves des 40 acquéreurs qui avaient déjà le stylo dans une main et le chéquier dans l’autre !
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Une courte période pour tenter de trouver de nouveaux partenaires, mais le tour est vite fait… et le projet est abandonné. Un seul et unique modèle et puis s’en va… En attendant l’histoire fut belle ! Triste, mais belle…
© cliklab & signatures éventuelles
Delire d homme fortune qui ne sera vraisemblablement jamais commercialisé
Putain, ce qu’ils sont chiant chez Ferrari !!!!
L’idée était bonne