La De Tomaso Pantera appartient à une époque totalement révolue… Celle où les designers se lâchaient, les ingénieurs aussi, pour pondre un engin pas forcément rentable, presque abouti mais qui misait sur sa gueule et un caractère à peine civilisé ! Allez, on lâche le fauve…
Elle a vu le jour en 70 au salon de New York. La Pantera est le fruit du partenariat de Ford qui, vexé d’avoir raté l’acquisition de Ferrari après s’être fait mené en Riva par le Commandatore, décidait de balancer du cash chez le voisin De Tomaso. Forcément, ça allait faciliter les choses après une Mangusta aussi réussie esthétiquement que délicate techniquement !
Ainsi, la Pantera a connu une vie en 2 étapes… La 1ère, avec l’aide des dollars de Détroit, à compter de 70, avant que Ford reprenne ses billes et laisse De Tomaso à son propre sort à partir de 74. Enfin, je vous racontais déjà cela dans cet article ou encore celui là, puisque la Pantera, on l’aime sur « De l’essence dans mes veines » !
Celle qui vous fait saigner des paupières, est une des rares GT5-S. Rare puisqu’elle n’a existé que de 85 à 91 et n’aura trouvé que seulement 187 preneurs dont une demie douzaine transformée en targa chez Pavesi à Milan (Un préparateur).
Elle reprend la ligne de la GT5 mis à part que ses extensions en polyester sont remplacées par de l’acier, d’où le « S » pour « Steel ». Pour remplir ses larges hanches, elle chausse du 345 à l’arrière. Son V8 4.7 l sort 350 ch mis à part qu’en 1987, le 351 Cleveland a été remplacé par le 351 Windsor.
Pour faire simple, la caisse offre un look destructeur, un moteur plein de couple, de watts et de caractère pour un bruit de muscle car ! Ce qui est surprenant sur une sportive italienne… Un concert d’AC DC à Venise !
Pour l’histoire, ce modèle jaune de 87, est sorti de concession du côté de la Floride… à Miami ! Elle y a reçu une robe blanche et une grosse cure de NOS… pour développer plus de 1000 ch ! Forcément, avec une telle cavalerie, le moteur et la transmission n’y résisteront pas longtemps et finiront par déclarer forfait… Elle retrouve alors ses caractéristiques d’origine avant de traverser l’Atlantique et de changer de main en se retrouvant sur l’hexagone.
Elle y a croisé la route de Julien qui s’est empressé de vite sortir son engin pour l’immortaliser ! Et le résultat, vous l’avez devant les yeux… Magnifique !
Une caisse tout droit sortie du jeu Burnout… ou l inverse. *-*
Je n’avais même pas vu ton article !!
Un grand merci de ma part et du propriétaire pour ton superbe article !!!!!!
Oui, le dimanche, c’est best of 😉
Jerome Kuehn pour toi…
Justement fait un petit tour avec Dimanche 😉