La Miata… Avec elle, pas besoin d’en avoir une grosse… de mécanique je parle ! Car cette caisse c’est tout un concept, un état d’esprit que seul ceux qui l’ont essayée comprendront ! Parmi eux, notre Kevin qui, pour une fois,  passe de l’autre côté de l’objectif…

Kevin, ses photos commencent à illustrer régulièrement les exclues de De l’essence dans mes veines, un vrai passionné qui carbure à la substance inflammable. Mais comme dit l’adage, ce sont les cordonniers… patati patata (Ouais, elle tue cette expression !)… Hé bien pas forcément, car Kevin, au delà de nous offrir des clichés de toutes beauté, partage son quotidien avec une Mazda MX5 NA, entendez par là les toutes 1ères générations.

Et la MX5 NA, c’est celle qui a instauré ce qui finira par devenir une religion ! Vision toute nippone de l’adage « Chapmanien » du light is right. Mazda s’inspire des Triumph Spitfire, Lotus Elan, et autres MG… Tous ces petits roadster anglais qui misent sur un puissance suffisante et un poids contenu histoire de donner du caractère et de la vivacité.

Enfin, la partie n’était pas gagnée d’avance puisqu’à sa sortie en 1989, les 60’s sont passées depuis un petit moment voyez, et les roadsters sont loin d’avoir le vent en poupe… Seul Alfa y croit encore, s’accrochant peut être par désespoir à son Spider qui tente de cacher ses 20 ans passés ! Pourtant Mazda va faire preuve d’une logique enfantine… en proposant un engin plein de fun ! La voiture ne s’embrasse pas de fioritures et mise beaucoup sur le plaisir de conduite… et un peu sur une bouille mignonne tout plein ! Pour cela, le constructeur propose des petits moteurs vigoureux, une propu civilisée, une fiabilité japonaise, un poids maîtrisé qui tourne autour de la tonne pour assurer les sensations et surtout, l’incontournable des 90’s… les pop up !

La recette prend, la MX5 relance la mode des roadster, avant de devenir un best seller… En presque 20 ans, elle s’offre le titre de cabriolet le plus vendu de l’histoire de l’automobile toute entière de l’univers ! 1 Million d’exemplaires sont sortis des usines Mazda… Chapeau, pour une caisse qui n’en a pas…

L’une de ces bébêtes appartient à Kevin ! Leurs routes se sont croisées il y a 3 ans, et depuis, il est rentré en confession ! Sous le capot, le gentil 1.6 l de 90 ch, plein de bonne volonté. L’engin est sorti de concession en 97, sans aucune option, avec pour seul luxe, la direction assistée ! Elle est blanche, stock, juste chaussée de roues alu noires qui ne resteront pas bien longtemps.

Kevin ne perd pas de temps et lui pose des combinés filetés Zenky pour se rapprocher du bitume. Puis, il commence ce qu’il appelle sa « valse des jantes »… D’abord des tôles élargies qu’il fait recouvrir de violet. Original, mais mal équilibré… Kevin n’a pas confiance en sa monte. Il n’aura pas tort de s’en méfier car après avoir éclaté un roue sur l’autoroute, il décide de changer de chaussettes pour passer sur des Rota GridV bronze. Les pneus reçoivent un lettrage blanc et la Mimix, ainsi chaussée, gagne un look racing qui lui va bien.

Puis Kevin se lasse et se retrouve avec l’envie d’offrir à sa belle de vraies roues, entendez par là du 3 parties… Shepper, son pote, lui fait alors connaitre Tramont, une marque française qui excelle dans le haut de gamme, le sur mesure et bien entendu, le 3 parties… (Il fut un temps où je bossais chez Stand 21, et j’en avais vendu un jeu sur mesure pour équiper une 205 Cab Roland Garros kittée Dimma… Eric, si tu me lis… J’vous mettrez une photo un jour, quand vous serez pas sages !).

Pour en revenir à notre MX5, Kevin trouve une jeu de TY2 en 15′, d’occase mais flambantes… Il se tape 1400 bornes aller-retour et revient avec la nouvelle paire de pompes qu’il fait passer en 8′ de large par l’ajout de nouveaux voiles inox. C’est vrai qu’ainsi équipé, le roadster envoie sa race ! Petite touche finale, il fait recouvrir quelques éléments intérieur d’un gris Peugeot et basta.

La Miata a su évoluer…. et pas seulement celle de Kevin. Depuis la NA, nous en sommes aujourd’hui à la 4ème génération (Sans compter les facelifts et autres évolutions). Bien sûr, elle s’est embourgeoisée, prenant du volume et du poids… Alors afin d’essayer de coller à ses origines, Mazda lui a également fait prendre de la puissance. Bien dans l’ère du temps… Plus gros, plus lourd, plus puissant… Enfin, cela n’empêche pas Mazda d’avoir réussi à faire rentrer dans MX5 au Panthéon des cabriolets !

© Kevin Renard