La F40, on vous l’a détaillée en long, en large et en travers… travers qu’elle sait d’ailleurs parfaitement exécuter grâce au souffle on-off de son duo de turbos ! Mais quand Dam’s McFly m’a proposé son shooting, avec la belle rouge, il m’était impossible de lui dire non ! Non ?!
Alors forcément, voilà la bombe rouge de Maranello. Mais cette fois ci, plutôt que de vous rabâcher les mêmes choses une fois de plus (Oui elle est belle, oui elle fait peur, oui elle tue sa race…!), j’ai essayé de vous trouver quelques anecdotes qui vous permettront d’enrichir votre culture « Effequarantesque ».
On commence doucement… Son nom, elle le doit au fait qu’elle permettait à la marque de célébrer son 40ème anniversaire en 1987. Elle sera également le testament laissé par Enzo qui disparaitra l’année suivante. Paradoxalement, la F50 reprendra la lignée du nom sans pour autant débarquer en 1997 comme on aurait pu le croire. Elle aura 2 années d’avance.
Elle représente le rève du Commandatore. Celui de construire la plus belle et la plus performante des voitures de route. Il semblerait qu’il ait réussi son pari tout en le sous-estimant puisqu’elle est devenue l’une, si ce n’est la voiture la plus emblématique de la marque !
C’est la 288 GTO qui a servi de base au développement de la F40. Son châssis, sa suspension à double triangulation et son V8 biturbo sont directement tirés de la version Evoluzione. Mis à part que le bloc est dégonflé à 478 ch pour gagner en fiabilité, sur l’Evoluzione, il sortait 650 ch.
Elle est née par hasard en fait. Initialement, celle qui devait célébrer le 40ème anniversaire de la marque portait le nom de code F348 (Oui, la berlinette 348)… Cependant, en parallèle, la 288 GTO Evoluzione n’était pas développée à Maranello mais chez Michelotto. Alors qu’Enzo rendait visite au préparateur fidèle à 100% au voiture du Commandatore, il aperçut un étrange aileron qui dépassait d’un engin bâché, loin des regards indiscrets. Lorsqu’on lui dévoilât ce qu’elle cachait, Enzo Ferrari, après un long silence, dit : « Mr l’ingénieur, c’est cette voiture que nous devons construire ». Et c’est donc ce projet secret qui allait devenir le symbole des 40 ans de Ferrari .
Histoire d’être dans les délais, Pininfarina n’eut que 100 jours pour fabriquer la coque du 1er proto. Il n’avait pas encore de phares remplacés par des tôles noires et ses rétros étaient en bois !
La F40 a donné du fil à retordre à Pirelli dans le but de réussir à faire passer la déferlante mécanique au sol. C’est donc grâce à elle qu’a vu le jour le désormais célèbre P Zéro.
C’est la 1ère voiture de route à utiliser de la sorte autant de matériaux composites; carbone, kevlar, plexi, fibre de verre, aluminium, résines aéronautiques, alliage de silumin (aluminium-silicium)… Si bien qu’une porte complète ne pèse que 2 Kg !
La sortie centrale au niveau de l’échappement est celle de la waste gate.
Ferrari prévoyait 400 voitures. Son prix était d’1.720.000 F. Au final, 1315 F40 sortiront des usines de Maranello. A la mort d’Enzo en 88, la F40 voit sa côte exploser ! D’ailleurs, il en ressort une petite polémique. A l’époque, Nigel Mansell venait de signer chez Ferrari. Il acquiert une F40 pour 150.000 $… qu’il s’empresse de revendre. Le pilote anglais, qui est loin d’être dans le besoin, voit sa supercar vendue pour 680.000 $. Mais voilà, le nouveau propriétaire, qui n’a pas plus de scrupule que ce sacré Nigel, s’empresse à son tour de la mettre en vente. Elle trouve une nouvelle fois acquéreur à 1.000.000 $ ! Nigel, vexé, fait alors un procès à celui qui lui avait acheté ! Débouté, l’histoire en restera là, la folie spéculative étant retombée !
Il faut avoir que la F40 fut l’une des 1ères supercars où les bons de commandes se vendaient avant que la voiture soit livrée. Ainsi, certains d’entre eux se sont vendus pour quasiment 6.000.000 F ! Pour info, aujourd’hui, la côte d’une F40 tourne autour des 800.000 – 1.000.000 €.
La F40 ne possède aucun coffre. L’arrière est occupé par l’usine à gaz pendant que l’avant est rempli par la roue de secours et divers accessoires.
Son code était F120, mais son 1er nom commercial pressenti était la Ferrari 3000 Le Mans. Il fut abandonné pour une question de droit d’utilisation du nom du célèbre circuit de la Sarthe.
Tout comme la Testarossa Spider, Ferrari a fabriqué un exemplaire de F40 avec embrayage assisté pour Gianni Agnelli.
Ben voilà, finalement, j’ai réussi à vous pondre un truc sympa et encore une fois, différent. De quoi enrichir votre culture auto, et vous la péter lors de la prochaine soirée entre pote ! Quant à moi, je remercie Dam’s McFly pour ses superbes clichés.
Loin de la spéculation des Ferrari, vous pouvez cependant nous aider à passer la 2 ! Si, juste en cliquant sur ce lien.
NI-CKEL l’article 🙂
Des heures de recherches… Dans toutes les langues… mais je suis content du résultat 😉
Ah la F40, l’une de mes auto préféré avec la Jaguar type E! <3
Fabien Vidy Romain Marmoyet Guillaume Capitaine Havette Adrien Havette
Raf
Waaah
Florent Thiebault
C’est le nombre de f40 deja produites au moment de la mort d’ Enzo
Y’a un truc qui me choque, c’est que l’ingé qui a pondu la F40 TOUT SEUL est Materazzi…pas ce que je lis plus haut.
Sachez qu’il fut viré le lendemain de la presentation de l’auto à Geneve.
Et qu’il ne pu jamais en acheter…
Grosse precision tout de même.