Alors oui, elle a déjà fait 5239 fois le tour du net et de la presse…! Elle a vu le jour fin 2008, ce qui fait que logiquement, depuis, l’info est périmée ! MAIS… elle a changé de couleur, à moins qu’il ne s’agisse d’un autre modèle. Quoiqu’il en soit, l’occasion était trop belle pour la laisser passer. Donc voilà que débarque sur De l’essence dans mes veines, la célèbre Twingo V8 Trophy signée Ludovic Lazareth. 

Twingo V8 Trophy Lazareth : Fallait bien qu'on en parle un jour ! 19

Ludovic Lazareth, c’est un doux dingue, abreuvé au sans plomb (Sang plomb ?) qui va aller faire ses armes à l’école Esperra de Franco Sbarro pour en ressortir diplômé en 92. Formé à la préparation, il se spécialise dans le prototypage, se fait les armes chez Aixam / Mega  notamment sur le Trophée Andros ou la violente et monstrueuse Mega Track, avant de tenter le drop en se lançant à son compte en 98. LAZARETH Auto Moto voit donc le jour avec pour objectif de donner vie à tous les délires mécaniques de Ludovic, et en 2005, il obtient le statut de constructeur pour pouvoir proposer et commercialiser ses propres oeuvres. En parallèle, ses engins se font remarquer par le cinéma et il se fait un nom auprès de plusieurs réalisateurs, notamment Mathieu Kassovitz et Luc Besson qui font régulièrement appel à son imagination.

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Ses créations sont un délicieux mélange de créativité, de futurisme avec une touche de délire mécanique puisque la plupart du temps, elles adoptent des moteurs aux puissances affolantes. Mais toujours avec un niveau de réalisation, d’aboutissement et de finition, juste exceptionnel.

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Ainsi fin 2008, il défraie la chronique en présentant une Renault Twingo à qui il a filé une bonne cure de testo aussi bien dans le Cléon que dans la caisse. Limite, on oublie tout et on recommence… une caisse bodybuildée est posée sur un châssis tubulaire avec des liaisons dignes d’une monoplace et un V8 d’origine Rover en position longitudinale centrale arrière. Il développe 180 ch… ou plus sur demande. Et tout ce petit monde est désormais envoyé sur les roues arrière.

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Le kit carrosserie est composé d’un spoiler avant pendant que l’arrière reçoit un diffuseur digne d’une hypercar ! Des bas de caisse fortement aérés qui viennent presque racler le bitume et d’élargisseurs d’ailes surdimensionnés pour pouvoir faire passer du 18′.

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Le poste de pilotage se contente du tableau de bord d’origine équipé d’un combiné digital TransLogic, d’un volant tulipé gainé de cuir et de 2 baquets Momo avec harnais. C’est violent, mais cohérent et parfaitement assemblé et fini.

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Alors qu’elle s’est faite connaitre avec une robe gris mat, elle réapparait aujourd’hui, immaculée (Oui blanche !) et couverte d’une prise d’air. L’occasion d’en parler sur votre blog préféré sans vous servir du réchauffé… Merci m’sieur Lazareth mais aussi à m’sieur Graphikustoms qui m’a fait suivre l’info.

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©LAZARETH