Parfois on tombe sur une source totalement destructrice, à vous pulvériser la rétine et la mâchoire plus rapidement que le temps qu’il m’a fallu pour le taper au clavier ! Puis on cherche, on fouille et on trouve rien. Et là, le dilemme s’installe ! Que faire ? Dégager cette bombe comme si elle n’avait jamais existé ou essayer de jouer l’impro ?! J’ai trouvé la réponse, et du coup, j’vais vous parler d’une Austin Mini avec un Vtec et un turbo…

Austin Mini B16 Turbo... Shootée aux hormones ! 13

Vous ne savez comme c’est difficile d’improviser sur une bagnole où les seules infos ne font que défiler sous le yeux, et rien de plus. Il faut faire preuve d’un certain talent… surhumain même ! Parce qu’à l’arrivée, entre vous et moi, à quoi ça sert de s’emmerder à trouver quoi raconter dans une société qui s’arrête souvent qu’à regarder les images ? Mais j’en déduis que si vous avez cliqué sur le lien, pour venir jusqu’à là, c’est soit vous vouliez en savoir plus… soit vous aimez nos conneries, même si parfois, elles sont aussi creuse qu’un commentaire Facebook ! Alors rien que pour vous dire que nous aussi, même quand on a rien à dire on parle quand même, j’vais tenter de meubler…

Austin Mini B16 Turbo... Shootée aux hormones ! 14

La Mini Austin c’est l’archétype de la caisse mignonne, citadine, féminine mais qui a su trouver sa place auprès des adeptes du sport auto. Compacte et vive, elle a su distiller des sensations que certaines grosses sportives lui ont enviées ! En même temps, un kart, c’est petit et léger… la Mini a donc trouvé son ADN sans chercher à être ce qu’elle n’est pas. Eh bien tout ça, c’est d’la messe ! Car celle qui vient montrer ses p’tites fesses surplombées d’un aileron de proto du Mans, et son escargot posé sur la calandre, elle n’a plus rien à voir avec la gentille petite citadine originale. Car à part la caisse, elle n’a plus grand chose à voir avec une Austin Mini. 

Austin Mini B16 Turbo... Shootée aux hormones ! 15

C’est plus de la prépa, mais du custom ! Tout est revu, du châssis au tableau de bord, en passant pas le look et le moteur. La 1ère tape a été de faire entrer le B16 A2, le 1.6l Vtec signé Honda, avec ses 100ch/l et sa puissance perché à presque 8000 trs. On remarque que le gazier n’est pas venu tout seul, mais avec tous c’qu’il faut pour envoyer du lourd ! Et alors qu’il aurait pu rester atmo, un turbo vient l’aider à pulvériser les roues avant ! Comme ça passait plus, l’escargot a élu domicile devant la calandre… Ah ça fait les présentations ! Niveau puissance ? J’en sais rien… Mais on devrait pouvoir miser sur du 250 – 300 +… Sur les roues avant et avec un poids plus, ça doit sévèrement remuer ! 

Austin Mini B16 Turbo... Shootée aux hormones ! 16

Aucune idée de ce qu’il se cache sous la robe. Mais on imagine qu’avec un tel pedigree, tout a été revu pour ne pas que ça vrille et jète l’éponge au 1er soudage d’accélérateur. Puis les ailes gonflées et les voies élargies laissent penser que la priorité a été de faire passer tout ce beau monde au sol.

Austin Mini B16 Turbo... Shootée aux hormones ! 17

Enfin dans l’habitacle qui se limite à l’essentiel… Tableau de bord modifié et simplifié, baquets, et manos dans tous les coins.

Austin Mini B16 Turbo... Shootée aux hormones ! 18

Elargie, face avant de méchante, couleur flashie, prise d’air XXL sur le capot, énorme aileron au sommet du hayon… On peut s’dire qu’elle en fait un peu trop, mais elle affiche le level ! Elle n’est pas là pour rigoler… et au contraire d’un sleeper, cette Mini sous hormones le fait savoir.

© signatures éventuelles