La Toyota MR-S, c’est la dernière du nom. La gamme va disparaitre avec elle en 2007, sans faire de bruit ! Pourtant, la Toyota MR, quelle que soit la génération, c’était du sport ! Propu, moteur central arrière… Vous voulez quoi de plus ? Un truc de malade ? Ha ben ça tombe bien, j’en ai un juste là, sous la main…
Comment voulez vous que la MR ait pu survivre à la MR-S ? Déjà elle a dû prendre la relève de la MR2, un coupé 2 place hyper sportif, hyper attachant aux perfs et au comportement aussi efficace qu’envoutant. A côté d’elle, la MR-S proposait une fiche technique intéressante, mais avec un physique aussi sexy qu’une grenouille ! Déjà elle était moins puissante que celle qu’elle venait remplacer. En fait la MR-S misait sur le concept renouvelé, qui s’appuyait sur un poids plume et un châssis aux petits oignons… Du fun, du jeu, du sympa mais avec une gueule qui passe inaperçu. Et ça, ça a flingué sa carrière !
Et pourtant, le MR-S offre du potentiel, de la fiabilité, une finition made in Toyota, comprenez pas excitante mais sérieuse. Comme toute japonaise, elle peut en sortir plus à partir du moment où on va correctement les chercher. Et s’il en est un qui est allé voir un peu plus loin, c’est bien Pieter Zeelie.
Bon on est en Hillclimb, donc forcément, faut que ça remue ! Physiquement, le bratacien japonais reçoit un kit directement inspiré du modèle qui courait en Super GT. Et on se rend que c’est juste ça qu’il manquait à la MR-S d’origine, du muscle ! La caisse est shootée et sous le capot, le petit 4 cylindres 1.8l est remplacé par un plus copieux V6 2GR-FE, le 3.5l qu’on peut retrouver sous les capots des Camry, Lexus 350 et même les Lotus Evora S et Exige S.
Ici, il est accompagné d’un turbo et sort 680 ch pour 1100 kg (Kit, toit, renforcement, arceau, bloc, la puce aurait pris du poids avec tout ce bazar !). Le châssis est bien sûr revu pour encaisser la nouvelle cavalerie et aller flirter avec les rails. Le résultat ? Vous l’avez juste en dessous…
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