Honnêtement, le coupé Jaguar XKR de 2001, avec sa gueule de félin, son V8 de 4.0l compressé, ses 375 bourrins sur les roues arrière, le tout dans une ambiance premium avec cuir et bois, c’est du gavage ! On en ferait bien notre daily, sans jouer les difficiles, même en mode 100% d’origine… Mais voilà, celle là, elle vient de Tokyo. Et à Tokyo, les caisses d’origine, c’est pour les blaireaux ou les taxis !
Il y a quelques temps, j’ai lu un commentaire sur un de nos articles qui parlait d’une Jag’ S Type modifiée. Ah ouais, ça ça me fait toujours marrer, les mecs viennent sur DLEDMV en s’imaginant lire Auto Plus ! Non mais les gars, vous vous croyez au jardin d’enfants ?! Ici, ça fait longtemps qu’on a fini de faire l’apéro au diabolo banane et aux Pépito ! Ouais, ici, les caisses on les aime toutes, d’origine, coursifiées, customisées, modifiées, préparées, swappées, droppées, shootées, boostées, énervés… Ouais tant que ça sent l’essence et que ça fait dresser les poils, on s’ra là !
Ouais, donc le gars il disait qu’une Jaguar, c’est l’expression de la perfection, une oeuvre d’art sur roues et que rien que pour ça, ça devait rester d’origine… enfin un truc dans l’genre. Parait que Ian Callum il en rigole encore en s’tapant l’cul par terre comme un goret ! Bien entendu, j’l’ai illico presto (C’est une expression… pas le nom d’une sauce pour des spaghetti !) envoyé chez Youngtimers.
Toutes elles peuvent recevoir leur dose de pompelup, Jaguar ou pas Jaguar. Le tout c’est de respecter le feeling de la caisse et ne pas la transformer en boite échangiste ou en poubelle en plastique fluorescente. En tout cas, Matsushima a bien réussi sa transformation sur sa XKR.
Pour commencer, un kit carrosserie vient habiller le gros coupé. Pare-choc avant et bas de caisse de chez Paragon et pare-choc arrière Zeemax. Tous les 3 affichent des prises d’air qui donne au coupé anglais une allure de squale. Comme ça ne suffit pas, l’avant et les jupes latérales reçoivent des lèvres et l’arrière un diffuseur en carbone. Un becquet Zeemax de type Ducktail vient se poser sur le cul et un autre de chez Arden, plus discret, se charge de la lunette arrière. Les feux sont remplacés. Enfin de chaque côté, les rétros gagnent un look un peu plus aéro.
Dans chaque aile, des Super Star Leon Hardiritt Vertu en 9,5 et 11,5×20′. Elles sont chaussées en Pirelli P Zero de 225/30/20 et 265/30/20. Elles essayent de camoufler des étriers Brembo qui se charge de ralentir la bête. Enfin des coilovers viennent shooter la caisse sur la bitume.
Dans l’habitacle, on reste dans le full d’origine, cuir à tous les étages, ronce de noyer et moquette épaisse. Et c’est pareil sous le capot, le V8 est laissé d’origine, si ce n’est une ligne inox pour mieux chanter. Sachant qu’avec 375 ch et 500 Nm, il y a déjà largement assez pour remuer le bestiaux, surtout qu’il pèse plus d’1T700, et n’a donc rien d’une ballerine agile et légère.
A l’arrivée, cette XKR envoie du bois et montre, une fois encore, que la base, on s’en fout. Si c’est bien fait, le résultat sera cool, c’est pas plus compliqué que ça !
© Superfly via Tony & Carmen Matthews / Yoshiyuki