Avec la 924, c’est le meilleur moyen pour pouvoir entrer dans la famille Porsche… par la petite porte et sans se ruiner. Et même si les incultes vous déverseront leur flot de conneries, en cherchant à vous expliquer qu’il s’agit plus d’une Audi que d’une Porsche, vous pourrez admirer le logo de Zuffenhausen sur votre volant et au bout du capot. Puis à y être… 

Avant de rentrer dans le vif du sujet, attardons nous sur le cas de la Porsche 924. Finalement, on se rend qu’elle est loin d’être la préférée des Porschistes, bien au contraire. Ils auraient presque envie dd’y foutre le feu à chaque fois qu’ils en croisent une !

Ensuite, elle est encore accessible sur le marché de l’occasion (mais pour combien de temps ?!), même si la plupart du temps, le prix est justifié par la nécessité de leur filer une grosse cure de remise en forme… Populaire et accessible, elle a souvent été victime des kékés, plus attirés par son blason que part l’entretien qu’il nécessite.

Enfin, entre tous les modèles, les versions atmo ou turbo, phase 1 ou 2, la 924 s’est écoulée à plus de 150.000 modèles. Donc même les pilotes en bois, les aides à la reprise (Eh oui !), les versions coursifiées, ou tout simplement le temps, ont fait des dégâts, il doit encore rester des modèles roulants à sauver.

Du coup, il n’y a donc aucun scrupule à avoir en lui offrant un bonne cure de pompelup ! Voilà, c’est d’une logique implacable ! Du coup, la 924 jaune qui défile sous vos yeux trouve sa légitimité. Je suis même persuadé que de la rendre aussi exclusive lui a fait prendre de la valeur… Ah ce n’est pas moi qui le dit, puisqu’on est doucement en train de se rendre compte que certaines caisses, restomodées, backdatées, modifiées, customisées… se vendent plus cher que leurs bases d’origine. 

Dans tous les cas, il m’a fallu ramer jusqu’à là, en usant d’un chouill’ de mauvaise foi (Bah, si peu !), pour trouver comment vous dire que cette Porsche 924 jaune, posée sur boudins gonflables et chaussée en Telefon passées en 3 parties, est juste démentielle ! Elle n’embarque rien de plus, si ce n’est un volant et un pommeau bois, qui viennent parfaitement s’associer à la sellerie à carreaux jaune et noire, et rappeler que la sportive a vu le jour à la fin des 70’s.

© Aigo Photography