C’est marrant, dès qu’on voit une Porsche 964 Turbo, on pense à celle de Mike Lowrey dans « Bad Boys » ! Car même si la grenouille n’a pas eu besoin de ça pour rentrer dans la postérité mécanique, son rôle a permis d’amplifier son image de missile sol-sol au physique de déménageur ! 

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Son gabarit, ses hanches, cet aileron, ce dessin… J’ai beau cherché, je ne voit aucun raté sur cette caisse ! Même lorsqu’on ouvre la porte, c’est propre, sobre, bien rangé, sans fioritures dicté par l’efficacité et l’utilité, rien de plus. Pareil quand on lui regarde sous la robe. Tout est prévu pour encaisser la décharge, la faire rester sur l’asphalte et freiner sans arrière pensée.

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Sous le capot, là aussi c’est du sans faute… le flat 6 aircooled, au chant si caractéristique, boosté à grand renfort de KKK à 0,7 bars. Une décharge de 320 bourrins, disciplinés sans pour autant avoir perdu cette fougue à partir à l’approche de la zone rouge.

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Non franchement je ne vois pas… Peut être son âge. Aujourd’hui elles sont bien entendu plus modernes, plus performantes, efficaces, équipées… blablabla ! Mais si vous comparez la bestialité, le charme opère moins que sur la 964 Turbo. Comme quoi, sensations ne riment pas forcément avec indigestion… de puissance, de technologie, d’électronique, de luxe…

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Voilà, c’est l’effet 964 Turbo… Une rare caisse qui met tout les petrolheads d’accord. Chacun en veut une dans son garage et ce n’est pas sa côte qui flirte avec les 200.000 € qui dira le contraire !

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© Sam Dobbins