Mon premier est une marque Italienne de prestige, mon second aurait pu être un nom de rappeur Aveyronnais, mon troisième est une Opel diamétralement opposée à mon tout, qui lui est une des plus bestiales Ferrari qui n’ait jamais été produite… Alors ? Alors ? La Maserati MC12 bien sur ! Un paquet de Pepito a tous ceux qui auront trouvé la réponse…
J’ai toujours perçu Maserati comme un constructeur de GT classieuse. Capable d’emmener maman et les enfants en week-end au doux son d’un V8, confortablement installé dans des sièges en cuir de toute beauté, une paire de Carrera sur le pif, bercé par un petit son de Jamiroquai. Une sorte d’Aston Martin à l’italienne en fait.
Quiconque est déjà monté dans une Gransport s’est demandé combien de kilos de cotes de bœuf ont pu sortir de tant de cuir ! Quoi ? Non, pas vous ? Ben moi si ! Je vous ai pas dit que le barbecue était une autre de mes passions après la bagnole ? Ben maintenant vous le savez.
Enfin tout ceci n’est rien, absolument rien face à la bestialité de la Magistrale Maserati MC12 Corsa. Troquez vos Carrera contre un casque, laissez maman et les merdeux à la maison, et allez cramer des pneus sur circuit ! Parce que vous aurez beau lui coller tous les tridents que vous voulez sur le cul, on sent bien que l’ADN qui fait vivre cette auto vient d’ailleurs.
Et c’est à ce moment la de l’article que vous vous dites que finalement, ce qui est écrit dans l’introduction est tout sauf une coquille (pendant que ceux qui ne lisent que le titre auront déjà pris soin de me pourrir la tronche sur un réseau social quelconque !).
Et oui car sous cette robe extrême se cache une Ferrari Enzo. Tout comme sa cousine Ferrari FXX. A ceci près que la cousine a été conçue pour une clientèle fortunée juste pour s’éclater sur circuit, tandis que le projet de la MC12 était plutôt de courir des championnats et gagner des courses.
Et on peut dire que l’objectif a été atteint ! Pas moins de 40 victoires, 6 titres constructeurs, 6 titres pilotes les deux championnats que sont le FIA GT Championship et le American Le Mans Series. Ce qui a poussé les mêmes riches clients fortunés à vouloir se payer aussi un modèle de course, malgré les 50 exemplaires road legal produits par Maserati.
Et ce sont 12 modèle piste client qui sont sortis des usines italiennes. Celle qui orne ces photos est la dixième. Elle est toujours équipée du védouze poussé à 745 cv contre 620 d’origine, qui abat le 0 à 100 en 3.3 secondes contre 3.8 pour la version de série, et entièrement équipée pour la piste comme son nom l’indique. Si la connerie vous prend, elles se monnaient aujourd’hui entre 1.5 et 2 millions de dollars. Vérifiez bien que la distribution et la vidange ait été faite, on n’est jamais trop prudent !