Dodge Charger 1968 – Full dark et pneus cramés !
par Tim | 19 août 2019 | Street |
Dodge Charger 1968. Bullit. Fast And Furious. Un rêve, une icône, une gueule. Oui la Charger 68 à fait entrer les muscle cars dans la dimension de la caisse vraiment méchante. Une gueule béante, des V8 sâles, toute la recette est là pour qu’elle soit la caisse du méchant des films. Qui a dit que c’est pas souvent celle que les fans préfèrent ?
J’entretiens un lien tout particulier avec les Charger de 68. Si vous traînez de temps en temps sur notre groupe, vous savez que c’est cette caisse qui m’a filé le virus. C’est cette caisse qui fait que j’écris ces lignes aujourd’hui. C’est cette caisse que je pouvais pas me payer avant, que je peux toujours pas me payer, mais j’abandonne pas l’idée.
Celle qui m’a filé le virus était une « Triple Black » montée en 383. Aujourd’hui c’est sa jumelle gothique qui s’amène. Si « Triple Black » voulait dire noir, alors celle-ci surgit des ténèbres. Elle est grise et noire, du bas des jantes à la calandre. D’habitude c’est pas forcément pour me plaire, mais comme c’est une Charger, forcément, le jugement est altéré.
Si d’origine la monte la plus puissante c’était le 426 Hemi, celle-ci est équipée d’un V8 de 505 ci (soit 8.3L) crachant 630 putain de chevaux sa mère ! Une boîtoto 4 vient calmer les ardeurs des plus téméraires tout en laissant la possibilité de cramer d’la gomme pour détendre le gamin d’à côté dans sa Mustang 2006.
Des jantes en 2 parties – noires aussi – viennent ajouter au caractère bestial de l’affaire, quand un intérieur d’origine fait dans la simplicité. Vraiment, y’a rien a redire. Je comprends d’ailleurs toujours pas pourquoi ils ne nous sortent pas un Charger coupé avec des feux escamotables aujourd’hui. Bref, moi j’vais aller me finir, en attendant sachez qu’elle est en vente aux enchères fin Août. Moi j’peux pas, mais si vous pouvez, faîtes-vous plaiz !
© Mecum Auctions