‘Savez quoi ? Je suis réellement surpris de ne pas croiser plus de projets débiles sur base de coupé 406 ! Entre sa gueule, son châssis et son potentiel moteur, cette caisse est faite pour rouler plus près du sol avec 4 belles et grosses roulettes qui lui remplissent les ailes, pendant que son V6 ne demande qu’à être libéré. Enfin, heureusement qu’il y a les russes !
Et Aurélien qui nous avait scotché avec son coupé 406 l’année dernière lors du Spring Event. Il n’empêche que depuis un an, rien à se mettre sous les doigts (oui, quand on tape au clavier !). Attention, je parle de beau projet, pas du mauvais tuning coursifié à coup de stickers et d’aileron trouvé lors d’un déstockage chez Norautal !
Un truc qui claque aussi bien le bitume que la rétine. Parce qu’à un moment, faut quand même le dire. Le Peugeot coupé 406, c’est surement LA plus belle caisse tricolore de ces dernières décennies, ou du moins celle qui à sa sortie, en a scotché plus d’un. J’n veut pour preuve l’énorme succès commercial qu’elle à connu. Ecoulée à plus de 107.000 exemplaires, elle a ridiculisé aussi bien le coupé 407 qui l’a remplacée que le RCZ qui souhaitait relancer la machine. Avec 36.000 exemplaires pour le premier et 68.000 pour le second, même en réunissant les deux, on reste en deçà des chiffres de la sculpturale 406 deux portes.
Aujourd’hui, elle affiche vaillamment la vingtaine et il faut reconnaitre que les années n’ont pas eu l’air de lui faire beaucoup d’effet. En même temps, Pininfarina allait signer une ligne aussi bien sportive que sexy. Qui plus est, et pour ne rien gâcher, les ingénieurs de Sochaux allaient pondre un châssis digne du look… habitude « Peugeotesque » me direz vous. Mis à part qu’il ne sera pas vraiment violenté par le V6 de 3.0l 24s qui va venir emménager sous le capot. Né avec 194 ch, il va doucement évoluer jusqu’à 210 ch. Mis à part que ces deux 6 cylindres n’étaient pas là pour se la jouer rock’n roll. Chez Peugeot on avait déjà troqué le sport contre le mode VIP sur la file de gauche. Avec plus de 230 km/h, la Vmax profite de la pureté de la ligne pendant que les accélérations ont tout juste de quoi tenir en respect un GTi d’origine. Ca fait juste le job, mais sans en faire plus ! Honnêtement, c’est frustrant. Ils y auraient pu gratter 1000 trs, retravailler l’admission et les culasses pour finir par un peu libérer les 6 gamelles. Cette gueule et ce châssis auraient mérités plus… entre 250 et 300 ch.
Mais, à l’époque, Peugeot, comme les autres constructeurs français d’ailleurs, cherchait encore à se germaniser. Un complexe d’infériorité se limitant simplement à un manque de noblesse mécanique. Comme toujours en France, on savait gagner des titres en sport auto, mais une fois sur la route, les pros du marketing pensaient que le V6 pouvait rivaliser avec un V10 teuton.
En même temps, vue qu’à la fin des 90’s les sportives tricolores se comptaient sur les doits d’une main, développer un modèle spécifique sans véritable politique de gamme, aurait probablement fait exploser le prix de vente. Et le problème de nos voitures françaises, c’est qu’une fois qu’ils atteignent un certain niveau prix, elles se heurtent aux allemandes qui les éclaboussent de leur notoriété et de leur offre dynamique bien plus cohérente. Pourtant, avec la bonne image du coupé 406, s’il y a avait bien un modèle sur lequel Peugeot aurait pu tenter le coup, c’était bien lui… Mais non ! A la place, ils ont préféré y coller un mazout ! va comprendre Charles…
Enfin, comme je vous le disais, il n’empêche que Peugeot a offert une caisse à la gueule et au potentiel démentiel. Surtout qu’il n’est absolument pas nécessaire de la shooter aux ailes XXL rivetées, à l’aileron phallique et aux néons clignotants. Tu poses, tu chausses et tu libères le V6.
C’est exactement ce qui est arrivé à notre bébête jaune venue tout droit de Kaliningrad. Shootée au sol via un jeu de boudins aérés, elle a ensuite reçu de magnifiques jantes AME en 18′ qui viennent se caler pile poil au bord des ailes pour un fitment chirurgical. A noter le… boudin qui court sous le pare-choc et les bas de caisse, d’origine en noir, est ici passé en couleur caisse. Dans l’habitacle, tout est laissé d’origine, tendu de cuir noir… propre et clean, pas de risque, pas de faute !
Étant heureux propriétaire d’une 406 coupé v6 194 cv , habituellement je n’aime pas les modifications visuel sur ce chef-d’oeuvre, mais la je dois avouer que c’est bien réalisé et colle parfaitement à la ligne . Je ne peux que valider l’article très bien réalisé et oui comme dit dans l’article cette caisse aurait bien mérité au minimum 250 cv !
Pas mal, mais trop posée pour moi, les jantes trop décentrées des passages de roues, cela jure vraiment.
Pour moi, une faute de goût certaine.
Cette auto est si belle, qu’il faut être très fin sur les modifs, là c’est raté, mais les jantes sont belles.
J’en possède une, un 2.2L essence, modèle 2002 pack Black & Sylver, une merveille !
elle est magnifique, et le jaune est d’origine? ça lui va comme un gant.
Super caisse je l’ai depuis 1999 elle a 35ooo km. Je voulais la vendre mais pour 3500 euros, je préfère la conserver.