On va pas se voiler la face, la Peugeot 505 break pour beaucoup c’est l’utilitaire bleu de EDF ou l’engin parfait pour partir au bled. Vous l’avez compris, c’est grand, utile, tu charges un max, mais en aucun cas elle vous donnera un soupçon de fun ou une pincée de cool attitude derrière son volant. Et pourtant …
Nous avons pu vous démontrer qu’ ici, ou là, que cette propulsion peut être une base idéale. Notre ami Sonny nous dira pas le contraire et il revient cette fois si avec une version break de notre berline tricolore. Pour une fois que la suite est aussi bon que la première édition autant vous en parler. Cette fois ci, Sándor Szíjgyártó (à tes souhaits!), nous a déniché une Peugeot 505 Estate de 85″ qui était à l’origine équipé d’un moteur essence 2.2 turbo destiné marché américain. Celle qui nous intéresse aujourd’hui, était planquée au fin fond d’un garage hongrois depuis 6 ans à prendre la poussière.
Pour une raison surement économique, l’ancien proprio a swapé le cœur de la mule par un 2.5 diesel dans les années 90, que c’est triste cette motorisation agricole, la sonorité n’a plus rien à voir avec le 2.2L essence dommage ! Ce fut la seule surprise lors de sa sortie de la pénombre, pour le reste elle est en parfait état. La carrosserie ne présente aucun point de rouille et le plus impressionnant pour un véhicule à but utilitaire, l’habitacle est comme neuf. Ce qui en faisait donc une excellente base pour lui injecter une bonne cure de Pompelup. D’après les dires du boss de chez Sonny Work, personne n’avait touché à la version familiale de la Peugeot 505 auparavant. Notre ami va donc reprendre la même ligne de conduite définie par son précédent projet, une 505 au style sobre avec un set de jantes, le tout sera claquée au sol comme il se doit.
Bon dit comme ça, on a l’impression que c’est une transformation vite fait bien fait, bin non, notre homme aime se compliquer la vie. Ici plus question de parler de hauteur de chargement, la faute au système air-ride fait sur mesure par monsieur. Ce système a été combiné avec divers éléments de liaison au sol et de suspensions réglables de Nissan S13 provenant de chez Maxspeedground. L’entraxe du moyeu est passé en 4×100 afin d’installer les jantes AZEV Type ‘A’ en 9×16 E.T 15, montées sur des gommes en 195/40 R16 (ça fait super pro tout ces chiffres). Afin qu’elles viennent effleurer les ailes, des cales de 20mm à l’ avant et de 10mm à l’arrière furent installées.
Du côté esthétique, la simplicité est de mise seul une lame est placée sous le parechoc avant, la particularité de notre Peugeot 505 vient des spécifications propre au marché américain (Veilleuses, gros pare-chocs, ainsi que les phares avant). L’habitacle est quand à lui légèrement retouché, la sellerie cuir de série, les sièges chauffants à réglages électriques et le régulateur de vitesse sont toujours présent, les seuls éléments nouveaux sont le volant et un pommeau de levier de vitesses en bois. Pour les longs trajets et afin de les rendre plus agréable, une sono composée d’un gros subwoofer et d’un ampli prend place dans le coffre qui pour l’occasion est recouvert de placage bois.
Je sais pas pour vous, mais moi ce qui me chagrine, c’est de voir qu’à l’étranger on s’éclate avec nos caisses tricolore, c’est dingue de voir le potentiel qu’elles ont et chez nous elles pourrissent au fond du jardin! Notre ami ne va d’ailleurs pas s’arrêter en si bon chemin, une troisième Peugeot l’attend patiemment à l’atelier. Ce sera une berline de 81″ qui va l’occuper un petit moment pour 2021. D’après ce que j’ai pu lui soutirer comme info, celle-ci s’inspirera des prépas autos racing des années 70/80″ de l’archipel nippon.
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