Ford Mustang Bullitt… Steve McQueen Edition – The queen of cool !
par Thierry Houzé | 19 juin 2021 | Street |
La Ford Mustang Bullitt, elle est devenue une série spéciale, un sympathique coup de marketing pour rendre hommage à celle que conduisait Steve McQueen dans Bullitt. Mais pour tous ceux qui en veulent toujours plus, il faut reconnaitre que la Bullitt manquait peut être d’un peu plus de watts et folie. Enfin, ça c’était avant que ne débarque la Steve McQueen Edition. Attention, ça va burner !
Bon je reconnais que l’intro est un peu provoc’. Oui parce que perso, une Mustang Bullitt on en ferait déjà bien un daily délirant. Avec une Mustang « de base » et son V8 Coyote de 5.0 l, on a déjà 460 ch qui déboulent sur les gommes postérieures. Une fois passée en mode Bullitt, elle gagne sa teinte spécifique Highland Green, une ligne qui libère les hurlements du V8 et 20 ch de plus sous le capot.
Eh bien il faut croire que certains n’en avaient pas assez. Du coup, ils sont trois spécialistes à s’être associés pour proposer une version complètement dévergondée de la Bullitt. Steeda Performance, Galpin Auto Sports et McQueen Racing (la structure de Chad McQueen, le fils de Steve) ont imaginé en commun deux programmes spécifiques… un soft et un autre bien débile.
Dans les deux cas, le traitement esthétique est le même. On retrouve des persiennes sur les custodes latérales, une lèvre avant et des jantes en 20″ chaussées en Nitto semi slick NT555 G2 de 275/35 et 315/35. Sur les fesses, une signature spécifique Steve McQueen Edition, vient juste montrer que cette Bullitt est un peu spéciale.
Le gros de la modif’ se situe au niveau du châssis. Toutes les liaisons ont été revues et renforcées. Les triangles sont en alu, les suspensions plus basses et plus fermes sont directement issues de la compet’, les barres stab sont plus rigides et la direction a été recalibrée pour être plus réactive et plus directe. Le freinage Brembo a aussi pris du grade.
Sous le capot, le V8 inspire maintenant via une admission plus goulue et il reçoit une nouvelle gestion. De quoi lui faire gagner 20 ch. Et là, vous vous dites « tout ça pour ça »… oui et non. Car pour tous ceux qui en veulent plus, ils peuvent aussi, en échange d’une p’tite liasse de biftons, cocher l’option Whipple, du nom du compresseur qui va alors venir souffler dans le Coyote pour le shooter à 775 ch… et là, les choses deviennent bien plus rock’n roll.
La boite 6 manuelle encaisse sans broncher. Le levier est juste équipé short shifter Tri-Ax et d’un pommeau spécifique McQueen Racing. Pour le reste, on est dans une Bullitt avec cuir, sono et tous le bazar électronique aussi indispensable qu’inutile !
Une fois la voiture complète, il est possible de piocher dans les différents catalogues des trois entreprises associées pour rendre la Mustang encore plus violente, bestiale et explosive. Ligne complète, arceau, baquets… comme d’hab, tout est une simple question de budget. Dans tous les cas, la production se limite a 300 voitures… pas an. Sachant que de l’autre côté de l’Atlantique, une Mustang Bullitt coute 46590 $ (38300 € ou 49900 € neuve en France) et 67590 $ (55600 €) pour une Steve McQueen Edition Stage 1…
Bon, même si la Mustang Fastback 390 de 68 qui a servi au film n’était pas vraiment d’origine, on est quand même vachement loin de l’esprit d’époque, et pourtant, magie opère toujours autant. D’autant plus que qui d’autre pouvait donner une légitimité à cette McQueen Edition que le fils du King of cool ? Si Chad McQueen n’a pas réussi à avoir la carrière cinématographique de son père (malgré son rôle dans Karaté Kid), il en a chopé la même passion. Allez, ne reste plus qu’à trouver une Dodge Charger Hellcat avant de se rendre à San Francisco…
Bon gros délire à la ricaine mais qui reste cool!!!
FORD essaie de se rattraper aux branches. Après avoir renier l’utilisation de sa Mustang pour le film. Jusqu’à faire supprimer tous les logos sur cette auto devenue mythique . “Oui regardez le de nouveau attentivement: plus de mustang sur la calandre, pas d’inscription où signe d’identification. Et 55 ans après:”Rétropédalage “!