’89 Golf 2 1.8t 20V – 310 bourrins pour une GTi !
par Thierry Houzé | 18 juillet 2021 | Street |
Dans la famille Golf GTi, les nouvelles générations plongent les précédente dans l’anonymat. C’est à ce moment là qu’il faut en profiter avant que la côte ne recommence doucement à monter. C’est le cas de la Golf 2 qui devenait ringarde avec l’arrivée de la Golf 3. Mais entre la côte délirante de la Golf 1 et le bonus « youg », les aficionados allaient doucement se rappeler d’elle. D’autant plus avec une offre plus large, 16s et G60… ou comme ici une GTi qui a servie de base pour accueillir un 1.8t 20v. Bah, tant que ça reste dans la famille !
La Golf 2 est une base idéale. On arrive encore à en trouver sans avoir besoin de vendre un de ses reins (bougez vous ça ne va plus durer longtemps !). Puis niveau pièces perfs, l’offre est hyper variée. L’avantage chez VW, c’est que c’est un peu comme chez Honda ou Toyota, les organes pullulent en interne et s’interchangent presque en mode plug’n play, pour le plus grand bonheur des adeptes de swap copieux. VR6, 4 cylindres 2.0 TFSi et 5 cylindres 2.5 TFSi, V8, ou comme ici, le 1.8t 20v. D’autant plus que niveau watts, les gaziers peuvent sortir du lourd.
La bestiole noire qui défile devant vos yeux est une GTi 8v, sortie d’usine en 1989. Malgré son logo, elle devait se contenter d’un 4 pattes d’1,8 l qui développait seulement 112 ch… de quoi faire sourire de nos jours. Sauf que l’allemande n’était pas encore devenue une enclume d’1T500. A l’époque, elle ne se trimbalait que 950 kg, sans en faire pour autant une caisse discount, puisqu’elle était même jugée comme lourde dans sa catégorie. Puis pour ceux qui ne voyaient les choses que par les nombre de chevaux, ils pouvaient passer sur la 16s, voir la G60. Il n’empêche qu’avec ses 112 canassons, la GTi ouvrait déjà gentiment le bal avec un 0 à 100 en 9,4, le 400 m en 16,5 et la borne kilométrique en 30,9. Ca vous pulvérisait pas la nuque, mais pour s’amuser et lui faire lever la patte, y’avait déjà c’qu’il fallait.
‘Fin bon, là, les 112 ch, c’est de l’histoire ancienne. Place à un 1.8 l 20v Turbo, forgé, remappé, avec injecteurs de 630cc, turbo BBT K418T K04 Hybrid, allumage revu, inspirant via une admission revue et expirant à travers une ligne libérée sur mesure du collecteur au silencieux. Au final, la Golf 2 GTi se retrouve avec 200 ch de plus à gérer… oui, ça fait 310. Pour faire fumer les pneus qui n’en avaient pas demandé autant, on retrouve une boite 5 02J accompagnée d’un volant moteur de G60, d’un embrayage de VR6 et d’un différentiel à glissement limité Quaife. Niveau freinage, l’avant reçoit des étriers de G60 alimentés par des durites avia’ et aux quatre coins on retrouve des disques Brembo mordus par des plaquettes DS2500.
L’ensemble essaye de se cacher derrière de véritables BBS RM en 15″ chaussées en Hankook Ventus Prime. Enfin histoire de baisser un chouill’ le centre de gravité et coller un peu mieux au bitume, des combinés filetés Weitec ont aménagé dans les ailes et une barre antirapprochement à l’arrière se charge de renforcer la caisse. Caisse qui affiche un look de sleeper aussi classe que sobre. Gros pare-choc, liseret rouge autour de la calandre quatre phares, robe noire éclatante… on la croirait sortie d’usine hier !
Dans l’habitacle, c’est aussi clean de dehors. Les sièges baquets avant viennent d’un Audi TT et la banquette d’une Golf G60. Le tout est tendu de cuir noir. Le volant vient du catalogue Momo et sur la console trônent trois manos afin de veiller que le gazier ne fasse pas des siennes.
Au final, cette Golf 2 GTi cache bien son jeu et doit surprendre plus d’un SUV teuton. D’autant plus que le taff et la finition n’ont rien à envier à une moderne surement plus sérieuse dans sa définition, mais bien moins fun à mener… puis 310 bourrins, sur les roues avant d’une Golf 2 GTi, en 15″, ça doit être rock’n roll. D’autant plus qu’elle revendique le 0 à 100 en 4 secondes… et l’cul serré ! Les sensations, y’a que ça de vrai…
Avec une turbine chinoise et 2 joints de culasse superposé, il y a surement moyen d’en tirer 400 bourrins…
Et pour ça « T’as pas besoin de bielles »…juste de la farine de blé !
T’es payé combien oour passer sous le bureau de farine de blé
310 chevaux c’est largement suffisant par ailleurs
Très joli travail, voiture anglaise, ça change des projets américains!!!