Je n’vais pas vous refaire un énième énoncé sur mon amour pour les Cox. Non ! Je tiens plutôt à rappeler que la culture auto je l’ai faite à travers les séries et films US ainsi que quelques magazines. Depuis les médias se sont diversifiés, internet a changé la donne, mais je n’oublie pas qu’avant de lire et d’écrire pour DLEDMV, celle qui m’offrait du pompelup il y a plus de 30 ans c’était Herbie !
Cette Cox a bercé ma tendre enfance (avec Bumblebee car je rappelle qu’à l’origine il s’agissait bel et bien d’une Cox et non pas d’une Camaro). Choupette elle, à vu le jour en 1968 avec le premier film « Un amour de Coccinelle », s’en suivra une série de cinq films jusqu’en 1982. C’est avec eux que j’ai grandi et développé une certaine forme d’amour pour les VW aircooled. En 1997, sort « Un nouveau départ pour la Coccinelle ». A ce moment là, je ne faisais plus partie de la cible visée. A 17 ans j’étais plus intéressé par le châssis de mes copines du lycée que par celui de Choupette. En 2005 c’est au tour de « La Coccinelle revient », film que je découvre avec le fiston quelques années après sa sortie en salle. Mais qu’est-il arrivé à ma Choupette? Mamie à pris une cure de testostérone !
La Cox star des Studios Disney va se transformer en véhicule de Nascar. Il existe trois autos dans cette configuration esthétique, mais une seule Cox peut se vanter d’être véritablement taillée pour faire un tour sur les anneaux américains en recevant le moteur qui va bien. L’exemplaire que vous avez sous les yeux aujourd’hui est un véritable concentré de modifications au sens large. Faut dire que chez Disney on ne manque pas de budget pour les stars des films, la mission sera donc confiée à la société « Cinema Vehicule Service ». Une entreprise spécialisée dans la transformation et réalisation de véhicules pour le cinoche, mais vous l’aviez déjà compris !
Pour respecter l’esprit des premiers film, l’équipe de Randy White part d’un modèle de 63 recouvert de sa teinte Blanc Perle L87. Puis pour coller à son rôle, elle va y aller comme elle l’aurait fait si elle avait dû engager réellement la voiture en Nascar. Tout ce qui a besoin d’être changé va l’être avant que notre Cox subisse un régime drastique. Le poids étant l’ennemie des performances, Choupette se voit équipée de vitres en plexi et d’ailes en fibre qui viennent remplacer avantageusement les pièces d’origine.
Pour remplir les ailes de cette Cox et être en adéquation avec son look de pistarde, un nouveau set de jantes remplace celui d’origine. Elles sont réalisées sur mesure en 10 x 13″ sauf qu’il n’existe pas de slick dans cette dimension. Il en faut plus pour décourager Disney qui va alors demander à GoodYear de les faire sur mesure. Derrière les roues se cachent des disques de 11″ à l’avant et 10″ à l’arrière. Deux maîtres-cylindres reliés par un répartiteur de pression contrôlent l’ensemble de l’installation.
Pour l’habitacle, ici encore les contraintes sont liés au règlement du Nascar. Prenons par exemple l’arceau cage, une belle pièce qui respecte les normes de la course. Assemblé et réalisé sur mesure, celui-ci comporte 14 points d’ancrages au châssis.
Pour s’installer à bord, un talent de contorsionniste peut être utile ! Une fois en place dans le baquet, et maintenu par les harnais, on se retrouve devant l’essentiel. Petit volant trois branches, extincteur automatique conforme à la réglementation, compte tours et manos Auto Meter avec shiftlight, et deux loupiotes qui s’allument pour vous dire qu’il y a un problème et qu’il faut vite sortir ! Derrière le siège on retrouve un réservoir d’essence installé dans une cage métallique.
Tout ça c’est bien beau, mais l’essentiel est derrière. Parce qu’avec ce look, il faut le bouilleur qui va avec ! D’autant plus que la Cox est maintenant conforme aux normes de la Nascar. Du coup, un 2,3 l assemblé par Fat Performance prend place sous le capot arrière. Deux Weber IDF 48, lui font téter du 125 d’octane, le même qu’en compet’ ! Il voit son refroidissement optimisé grâce à trois radiateurs gavés d’air frais via deux entrées latérales dans les custodes et un sur le toit.
L’équipe de Fat Performance à réussi à tirer 200 ch des entrailles du Flat 4. De quoi filer à plus de 222 km/h, vitesse enregistrée sur le California Speedway de Fontana, le circuit sur lequel ont été tournées les différentes scènes de course. On peut se dire que Choupette aurait pu faire très mal en course, d’autant plus qu’elle est deux fois plus légère que n’importe quel V8 engagé en compétition. Sauf qu’en Nascar, il faut filer à plus de 300 sur les ovales, et pour ça, il n’y a que la puissance qui compte. En attendant, il y a de quoi se faire plaisir au volant d’une star de cinéma. Oui, parce qu’elle va être proposé aux enchères chez Mecum… si un petrolhead français est prêt pour craquer son PEL… promis, on lui filera quelques stickers DLEDMV !
Trop classe, quand on met les moyens chez Disney, on rigole pas trop!!!