Il y a quelques mois, j’vous parlais de la Porsche 924 S MadSnow de Renaud. Aujourd’hui, on change de crèmerie. On part du Quebec au Colorado pour retrouver une Mini Cooper S achetée chez Audi d’occasion sous garantie mais surtout passée en mode Allroad. La recette est la même, on rehausse, on chausse et on part à l’assaut des chemins boueux ou enneigés… au cas où, prenez des bottes !

La Mini sur DLEDMV, on l’a croquée à toutes les sauces. Modifiée, Vtecisée, TypeRisée, V6turbalisée… ‘fin bref, j’vous laisse faire le tri par vous même. Née en 59 pour être un déplaçoir économique capable d’embarquer 4 personnes et leurs bagages, elle va surtout devenir une puce surexcitée capable d’en remontrer à des plus coriaces qu’elle dès que la route devenait tortueuse. A partir de 61, elle va commencer à collectionner les titres et victoires, que ce soit en rallye ou sur circuit. Son palmarès est aussi long qu’impressionnant.

La Mini va devenir un phénomène. Les Beatles, Brigitte Bardot ou encore Steve McQueen s’affichent au volant d’une Mini. On se l’arrache de Londres à Monaco, en passant par Berlin et Rio, où elle devient la citadine chic et tendance et s’offrir 40 ans de carrière jusqu’en octobre 2000 où la dernière Mini originelle tombe des lignes.

Sauf que depuis 94, la marque appartient à BMW. En effet, le constructeur allemand a racheté Rover et Mini fait partie du lot. A Munich, on y voit surtout l’occasion de proposer une citadine en pouvant bafouer la règle number one, à savoir la propulsion. En janvier 97, lors du rallye Monte Carlo, histoire de fêter les 30 ans de la première victoire de la Mini, on y présente le concept ACV30 (Anniversary Concept Vehicle… 30 ans. C’est pas compliqué !).

Elle inaugure surtout celle qui va finalement débarquer au mondial de l’auto de Paris en septembre 2000, et confirmer définitivement le come back de la Mini… mais à la sauce BMW. Le style ne peut pas renier ses origines, si ce n’est que dans l’opération, la puce a gagné 60 cm en longueur et 27 en largeur. Si le gros des ventes sera réalisé par les One et Cooper, les sportifs pourront se faire plaisir au volant de la Cooper S. Elle embarque un 4 pattes 1.6 l dopé au compresseur Eaton pour envoyer 163 ch et 21,4 mkg de couple aux roues avant. Avec 1140 kg, elle signe le 0 à 100 en 7,4 secondes et il ne lui en faut 21 de plus pour passer le kilomètre, de quoi la placer au sommet de sa catégorie. D’autant plus que pour ne rien gâcher, avec ses roues rejetées aux 4 coins, sa direction directe et précise ainsi que sa suspension parfaitement calibrée, elle affiche un comportement vif, ludique et efficace tout en reprenant l’ADN de son ainée. Un vrai kart !

Eh bien tout ça c’était avant… avant que notre Mini Copper S quotidienne ne se retrouve avec un kit de rehausse de 2″ de chez M7 et des nouvelles barres stab’ signées MAXX-G. Les ailes sont maintenant remplies par des jantes Vors en 15″ chaussées de Falken Wildpeak A/T AT3W de 215 de large. Pour passer les boudins, il a fallu retoucher les passages et roues et élargir les ailes avec des fender flares en carbone.

Tant qu’on est au rayon esthétique, notez les bas de caisse remplacés par des marche-pieds et le pare-choc avant passé en mode pare-buffle et équipé de ses longue-portée et antibrouillards à LED. La robe est celle d’orgine, Indy Blue / noir brillant et on finit sur la galerie Arksen qui embarque, elle aussi, un projo à LED.

Pour le reste, c’est comme au jour de sa sortie d’usine. Le gazier n’a pas changé… allez, juste un admission avec filtre conique. Quant à l’habitacle, c’est cuir noir et bleu et rien de spécial, merci d’être venu.

Faut reconnaitre que pour ce genre de transformation, la Mini n’est pas forcément la caisse à laquelle on aurait pensé en premier. Mais bon, au final, le résultat est sympa et original. Puis ça change des caisses qui rayent le bitume !

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