Ferrari 512 BBi Koenig Specials – Vous êtes sssssatellisés (vraiment) !
par Tim | 15 juillet 2021 | Street |
Quoi de plus cool qu’une Ferrari 512 Boxer Berlinetta (BB pour ceux qui n’ont pas compris) ? Deux Ferrari 512 BB ? Mouais… Mais non. Enfin, sous une autre forme… La puissance de trois 512 BB dans une seule ! Hein ?! Restez-là on vous parle de la 512 BBi Koenig Specials !
Les productions du sorcier Koenig sont presque des habituées du showroom DLEDMV. Les caisses arrivaient de chez les constructeurs dans les ateliers de l’allemand, puis recevaient une cure à base d’escargot, de testostérone, et de bodybuilding. Ouais, un peu comme Dwayne Johnson dans F&F, mais sans la bave.
Après la Mercedes, les autres Ferrari, la Porsche 928 et la Jaguar XJS, il est venu le temps de nous intéresser à la 512 BB. Nul doute qu’elle est largement au niveau des autres, car elle à le ramage et le plumage qui vont bien ! Le premier proprio l’a achetée neuve chez Pozzi à Paris avant le lui payer un aller simple pour l’Allemagne chez Koenig.
Et ce qu’on aime bien ici avec Koenig, c’est que les gars faisaient pas dans la dentelle. Vraiment. Sous le capot, on prend deux turbos qu’on vient greffer sur le 12 à plat histoire de lui faire cracher plus de 600 ch en sortie d’atelier. Avec pistons, bielles et arbres à cames qui vont bien.
Dans les années 80 et avec cette config, le 0 à 100 était pulvérisé en 4.3s et on croisait à plus de 330 km/h… Oui, ça tabasse sévère, surtout quand on sait que la bestiole était donnée d’origine pour 340 bourrins. Mais là où cette 512 persiste et signe, c’est que son proprio l’a fiabilisée et optimisée pour lui faire passer la barre des 1000 chevaux !
Autant dire qu’avec 40% de puissance en plus, les chiffres qu’on vous donne là haut doivent être encore plus impressionnants ! Alors n’allez pas croire qu’on parle que du moulin hein, parce que la caisse prend quand même 65% de puissance par rapport à la config d’origine. La boîte est renforcée et refroidie à l’aide d’un radiateur d’huile histoire de pas finir en salade de pignons (même si c’est bon la salade de pignons…) sur le goudron dès la moindre sollicitation du champi.
Dehors la bête prend du muscle… Beaucoup de muscles ! Bon, en même temps derrière ça peut s’expliquer, faut bien caser les ENORMES roues en magnésium 15 pouces chaussées en 345. Des branchies à la Testarossa prennent place, mais c’est pas vraiment l’esthétisme du truc qui est recherché. Ici, c’est surtout pour amener de l’air pour refroidir les freins et les radiateurs.
Tout le kit carrosserie en polyester est d’ailleurs conçu pour ça. Les prises sur le toit envoient directement l’air dans les escargots, quand devant c’est aussi un flux qui permet de refroidir les freins. Accessoirement pour aller chercher au delà des 330 km/h annoncés, il faut que ce soit aérodynamique !
Alors que ce soit fonctionnel, tant mieux. Mais bordel, rendez-vous compte de la violence de cette bagnole ! Autant dehors que sous le capot, et surtout derrière le volant, il faut avoir des couilles en titane pour oser aller taquiner le champi jusqu’en bout de course. Même si les disques et étriers de freins étaient renforcés et réglables, ici pas d’ESP ni d’ABS ou de 4 roues motrices !
Ca se passe avec la bite, le couteau, et faut gérer 1000 ch qui déboulent en mode coup de pied au cul à retardement. Là, la plupart des couillons du bon coin pourront dire « marche très fort », ou encore Etienne « à ne pas mettre entre toutes les mains » ! Puisque de toute façons, on sait que celle-ci va VRAIMENT vous satelliser.
Dedans un arceau prend place pour rigidifier l’ensemble ainsi que deux baquets et quelques manos. C’est tout. Purée, vous imaginez ? Derrière le volant, il doit faire une chaleur à crever, vous entendez le 12 pattes prêt à se prendre la charge des deux turbos. Vous êtes prêts à lâcher l’embrayage quand le feu passe au vert. C’est parti ! Un appui modéré sur l’accélérateur vous à déjà permis de larguer la Golf R qui pensait peut-être avoir une chance de ridiculiser cette bonne vieille 512 BB.
Ceci dit, il avait pas vraiment prêté attention au kit carrosserie ni aux badges Koenig sur la bagnole. Encore un pour qui une caisse puissante sert à faire le kéké en ligne droite… Mais vous avez encore la tête écrasée dans le haut du baquet, et la symphonie mécanique agrémentée du pschiiiit des turbos qui bouscule vos sens. Vous l’avez humiliée cette Golf R, mais maintenant vous savez même plus où vous habitez. Surtout que bon, vous faîtes partie des propriétaires de 512 BBi Koenig qui se comptent sur les doigts de deux mains. Alors, vous signez ??