La Mercedes SL R230, c’est la GT par excellence. L’engin ultra luxueux embarquant tous les gadgets et autres conneries électroniques que les ingénieurs de chez Mercedes ont pu imaginer. La SL65 AMG Black Series, c’est la même, mais avec 200 kg en moins, un physique véner et un V12 biturbo qui n’a qu’une seule envie, ruiner du pneu ! Ut une fois passée chez RENNTech, c’est pire…
Chez Mercedes plus tu montes en gamme, plus les caisses sont violentes… La SL « de base » c’est l’engin idéal pour le retraité qui se prélasse tranquillement sur la côte d’Azur. Parfait pour cruiser cheveux au vent (quand il en reste… des cheveux !) le long de la riviera entre Cannes et Menton.
Pour les plus pressés, AMG se chargeait du roadster. Là y’a deux solution pour la rendre un peu plus sportive… soit la mettre au régime, soit lui coller plus de watts sous le capot. C’est à partir de là que les nuances vont apparaitre. Sur la R230 Phase 3 (celle qui nous intéresse aujourd’hui), les SL55 AMG et SL65 AMG adoptent la deuxième option. V8 6.2 l pour la première, et V12 6.0 l biturbo pour la seconde avec respectivement 525 et 612 ch, mais surtout du couple à revendre. De quoi torturer le trains de pneus arrière qui n’était pas venu ici pour souffrir ok ! Il n’empêche qu’avec plus de 2 tonnes, même si la SL s’est transformée en dragster, une fois la route devenue sinueuse, elle peine à jouer aux ballerines.
Pour ceux qui voulaient du sport, du vrai, il restait la Black Series. Elle aussi embarquait le V12 et son duo d’escargots sauf que les ingénieurs allemands ont également obtenu le feu vert pour y enlever un peu de son embonpoint. 200 kg pour être exact. Pour cela, ils ont passé certains éléments de carrosserie en carbone et ont sacrifié le toit escamotable pour transformer le roadster en coupé en lui greffant un toit avec un arceau intégré. En y étant, ils ont équipé l’engin d’un kit aussi violent qu’utile. Les extension d’ailes permettent d’élargir les voies et les pare-chocs largement aérés apportent le surplus d’air demandé par le V12 tout en évacuant les calories. M’enfin devant le look de l’engin, le côté pratique s’efface rapidement pour ne garder que la gueule du monstre qui ne cherche absolument pas à cacher son caractère.
Après quelques retouches, le gazier affiche 670 ch à 5400 trs pour 1000 Nm de couple. Malgré ses 1870 kg, elle n’ira toujours pas rivaliser avec une Lotus Exige… mais les ingénieurs ont fait un sacré taff pour transformer la Black Series en vraies sportives. Avec son 0 à 100 en moins de 4 secondes et 8 de plus pour passer les 400 m, elle se targue même d’aller ridiculiser la méchante SLR, qui doit se contenter, elle, du V8 compressé.
Bref, si la Black Series, on la mettrait déjà dans le garage sans trop se forcer, il faut croire que pour certains, ça ne suffit encore pas. En tout cas, l’un d’eux a confié la sienne à RENNTech, le spécialiste basé en Floride, pour la faire équiper du R3 Performance Package.
Au programme, une gestion made in RENNTech, des entrées d’air modifiées, un nouvel intercooler, une ligne inox et une nouvelle gestion de boite avec un nouveau différentiel paramétrable pour être verrouillé jusqu’à 100%. Bilan de l’opération, 810 ch et 1356 Nm qui déboulent sur les roues arrière. Une fois encore, on ne peut finalement n’avoir qu’une pensée… pour les pneus !
© RENNtechTV & MEZGER917 via BaT
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Je reprend en résumé mes anciens comm’s sur cette auto, en pire ici: dragster un jour, dragster toujours…
Ce V12 de chez RENTEC, est un de mes objectif , que j’attendrai, avant la date du dernier voyage. Je me le suis promis. Pour l’instant, je me satisfait avec mon 500 E de 1991, qui sort de révision (3.000 €) , bref , c’est la vie.