Ok, au fil des éditions du Ventoux Autos Sensations, on était passé entre les gouttes… et il a bien fallu que la pluie s’invite. Enfin quand je dis pluie, je dis plutôt une sorte de crachin qui, il faut le croire, s’est invité presque comme s’il avait décidé simplement de nous emmerder ! Mais voilà, la passion, les spectateurs et les pilotes ont été plus forts que lui. Il en fallait plus pour les décourager…
Devenir sérieux sans se prendre au sérieux
Cette année, la pression était du côté de l’orga. Estampillé FFSA, le Ventoux Autos Sensations devait passer un nouveau cap et prouver aux autorités que ce genre d’évènement n’a rien à envier en terme d’organisation, à une épreuve chronométrée. En tous cas, les règles imposées étaient les mêmes que pour un rallye ou une course de côte alors qu’il n’y a toujours pas de chrono entre le départ et l’arrivée. Car le principe restait identique aux éditions précédentes, embarquer un filleul et le faire kiffer aussi bien le temps de l’ascension que pendant la descente qui souvent, se fait encore plus vite.
Gentlemen, start your engines…
Pour 50 balles, on peut faire un bon geste (la journée est caritative) et surtout s’offrir un tour de manège inoubliable à bord d’engins dopés aux hormones… qu’il soit d’origine ou pas. De la Clio RS presqu’échappée des spéciales à la Lamborghini Aventador ou Huracan STO, en passant par une ribambelle de 911 GTS, Turbo, GT3 et même GT3 RS, un scalpel Cayman GT4, une collection d’A110 ou encore quelques espèces transformées comme une Nissan R35 de plus de 700 ch et 1000 Nm ou une originale Audi S1 devenue Audi RS1.
Tous mouillés, tous égaux !
Au Ventoux Autos Sensations, c’est la passion qui fait la sélection et pas l’image, ni le taux de bling bling. Et les sensations, elles sont là à tous les étages et pas forcément avec les plus puissantes. D’autant plus cette année avec la pluie qui s’est invitée – enfin plutôt un crachin de mer** – pour venir lisser les puissances et faire quelques frayeurs sensations aux pilotes les plus caractériels.
Ôde aux mécaniques, les vraies !
Quoiqu’il en soit, il faut féliciter ces pilotes, transformés en funambules le temps d’une journée. Tous ont su garder sang froid et maitrise afin de faire en sorte que cette épopée pluvieuse ou du moins humide, puisse rester une fête. Celle de la passion, des pistons, de la gomme brulée, des hurlements à l’échappement et des sourires qui illuminent les visages des filleuls et des spectateurs.
Ne pas baisser les bras…
On croise les doigts, malgré les étapes qui deviennent de plus compliquées chaque année. Mais heureusement, les partenaires sont toujours là, les soutiens aussi sans compter la ténacité de Tristan qui porte cet évènement à bout de bras tout au long de l’année avec patience (il en faut !), sérieux (il en faut aussi) et une obsession pour la sécurité.
Une réussite
Bref vous l’aurez compris, la pluie n’a pas gâché la fête, ni découragé les pilotes qui, cette année encore, sont partis à l’assaut du Ventoux afin de lâcher les watts, jouer les funambules et donner du plaisir aux passagers assis à leur côté. Et comme d’habitude, une fois l’évènement terminé, on commence déjà à compter les jours jusqu’à celui de l’année prochaine. Vous viendrez ?
Merci
A travers cet article, l’organisation du Ventoux Autos Sensations remercie tous les bénévoles, les commissaires agréés FFSA, les pilotes et spectateurs, les filleuls, les photographes, la FFSA, l’ASA Méditerranée, les villes de Malaucène, Beaumont du Ventoux et d’Aubignan, la régions, la préfecture et le département du Vaucluse, Natura 2000, l’ONF, les pompiers, ainsi que tous les partenaires qui soutiennent cette initiative (le restaurant du Grozeau, RRS, France Bleu Vaucluse, Racing Lubes, la Carrosserie Sarriannaise, Weldom Carpentras, U Express Malaucène, Garage du Midi, Sarrians Batteries, Atos Radiocom, l’association du Rallye de Sarrians… et tous ceux que j’oublie.
© DLEDMV via Titi – Aby – Gilles – Fabian Yuste / zenkyopics /