Si je vous dis Outlaw, de suite, vous pensez à Porsche, aircooled, 356, 911 et son chevelu pape Magnus Walker… Pourtant, le outlaw peut s’appliquer à toute base, quelle qu’elle soit. Il suffit juste de prendre une classique et s’autoriser à la modifier au grand damne des ayatollahs de l’origine. Et même une Lancia peut faire l’affaire…
Et c’est justement ce qui est arrivé à cette Lancia Aurelia B20GT de 1957 sortie de grange, dans un piteux état. La question était de savoir comment les puristes allaient réagir…
Une fois la base trouvée, et la restauration commencée, restait à trouver la mécanique. C’est un V6 de Flaminia Sports Zagato qui fera largement l’affaire, un 2,8 l de 170 ch. Une fois la partie mécanique définie, l’équipe de Thornwley Kelham, spécialiste de la restauration, s’attaqua à la carrosserie. Et ce n’est pas parce qu’on fait du outlaw qu’on doit négliger la qualité, bien au contraire. Surtout que la modification majeure s’est orientée sur un top chop dans les règles de l’art. L’habitacle est un exemple de sobriété, du vintage somptueusement tendu de cuir chocolat. La robe noire accentue les courbes de l’italienne sans en faire trop.
« C’est une voiture très ciblée et réaliste que Gianni Lancia aurait pu construire pour un ami ». Ces mots sont ceux de Giovanni de Virgilio dont le père, Francesco avait conçu le moteur de l’Aurelia et un proche de la famille Lancia. Bel hommage pour une renaissance finalement pas si outlaw que cela !
© Thornley Kelham Restorations
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Vraiment sublime !