DP Motorsport Porsche 964… Du tuning au restomod…
par Thierry Houzé | 28 octobre 2015 | Street |
Bien avant les marques connues et reconnues, il y avait DP Motorsport. Parce qu’entre Porsche et DP Motorsport, c’est une vieille et longue histoire qui a commencé il y plus de 40 ans ! D’abord des kits carrosserie, puis des projets complets. Alors quand a débarqué la mode du restomod, forcément, chez DP Motorsport, on s’y est mis !
C’est en 73 qu’est née la petite officine de Cologne en Allemagne. Ekkehard Zimmermann se lance avec un spoiler avant qui va équiper une 911. Coup d’essai, coup d’éclat puisqu’il se fait remarquer par les frères Kremer qui décident alors de lui demander d’habiller les Porsche qui sortiront de leurs ateliers situés, eux aussi, à Cologne.
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C’est à partir de 75 que les Porsche du Kremer Racing porteront des kits signés DP Motorsport. La reconnaissance internationale est au rendez vous. Surtout que le team Kremer n’est pas du genre à faire de la figuration. D’ailleurs en 79, la bestiale 935 K3 remporte les 24h du Mans. DP équipera également les Porsche du team Joest.
Cette présence en compétition poussera Ekkehard à développer sa gamme. Outre les carrosseries, il finira par proposer également des programmes complets, châssis et moteurs. Mais attention, nous sommes en Allemagne, pas de fantaisie chez DP Motorsport, de l’optimisation et que de l’optimisation.
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Jusqu’à l’arrivée d’un phénomène qui va alors faire prendre une nouvelle orientation à DP… le tuning ! Et pour montrer son niveau, Ekkehard missionne ses ingénieurs de sortir un projet qui va faire parler de lui. Ils jetteront leur dévolu sur un 944 qu’il vont transformer en break ! Mais nous en reparlerons bientôt…
Quoiqu’il en soit, DP Motorsport à toujours su s’adapter aux différentes tendances et modes, et aujourd’hui, c’est avec le restomod que la marque fait parler d’elle.
Une 964 Carrera 4 de 89. A l’arrière, un flat 6 de 3.6 l aircooled accompagné d’une boite G50 de Carrera 2 et de son différentiel. La belle s’habille d’un kit DP Motorsport Classic S, adopte un freinage de 964 RS et un jeu de Fuchs en 7×17 et 9×17. Enfin la dernière touche, un volant Momo Prototipo. 285 ch pour 1210 kg, et une gueule à décrocher les mandibules… On signe où ?
© DP Motorsport via Patrick Pleiss