Un coupé allemand à tendance GT se doit d’être un pachiderme lourd, pataud et encombrant ! Et cet adage était encore plus présent dans les 70’s et 80’s. L’opulence de la réussite sociale devait ainsi se voir et s’admirer… Et dans le rôle du 1er de la classe, le coupé Mercos SEC C126 une fois devenu 500 SEC AMG !
Surtout que d’origine, l’enclume reste une souveraine de la file de gauche. Mais pas forcément de l’autobahn. Même si son V8 de 5.0 l ne manque pas de volonté. 2 soupapes par cylindre, double arbre, il propose tout juste 231 ch à 5200 trs… Oui, vous pouvez sortir la calculette, ça nous donne un ridicule 46 ch / l … On est loin des rendements actuels.
Surtout avec une charge d’1T600 sur la balance… Ce qui reste relativement correct comparé à ce qu’il se fait de nos jours, où les descendantes de ces engins dépassent allègrement les 2T. Bref, le 500 SEC sorti d’usine, c’était 218 km/h et un 1000m en 29,6 secondes. Ca devait quand même foutre les glandes de se prendre une fessée par la 1ère 309 GTI 16 ou 5 GT Turbo venue !
Alors pour lui donner des ailes, et transformer le GT en TGV, il était fortement conseillé de la faire passer par les ateliers d’AMG qui à l’époque, n’était encore qu’un « simple » préparateur. La cylindrée avait largement ce qu’il fallait sans en rajouter. La culasse passait en 32 soupapes, recevait une injection revue et les sorciers d’Affalterbach sortait 340 ch du bloc. Des jantes maison plus larges et viriles, un kit pour prendre du muscle, une robe noire qui tombait souvent sur la calandre et les vitres, un châssis légèrement rabaissé… Le résultat changeait la donne, permettant à la GT de prendre sa revanche sur la 309 GTI 16 et la 5 GT Turbo… En ligne droite !
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Je la verrai bien avec 4 tubes en bas des ailes avant et un gros trou dans le capot pour faire passer les 3pap’.