La voilà… elle pose enfin ses roues, pour une exclue made in De l’essence dans mes veines… Celle par qui tout aurait commencé, l’instigatrice. Dire qu’elle a fait des victimes n’est pas peu… en fait, ce fut, et c’est toujours, un véritable carnage ! Elle, c’est la Golf 1 GTI, qui a permis à beaucoup d’accéder à l’inaccessible, le sport sur route ouverte, les concours de freins à main, les rond points à la corde…bref, elle a fait de nous ce que nous sommes devenus, des Petrolheads !
Celle de Jérémy a vu le jour avant lui ! C’était en 1981. A l’époque, elle ne se doutait pas que 26 ans plus tard elle allait combler un p’tit jeune, avec le permis sentant encore le neuf… Enfin, en même temps, elle servait de décoration au fond d’un jardin… Rendez vous compte, et à l’époque aucun ayatollah frappé de youngtimerite aigüe pour sauver la belle ! Ha non, la spéculation n’avait pas encore frappé… Seuls les vrais petrolheads s’intéressaient à ce genre de bagnole y’a 10 ans… et les fans de tuning !
Jérémy fait plutôt parti des petrolheads. Pour une poignée de Dollars (Enfin, Euros, mais dollar ça le fait mieux quand même !) il se porte acquéreur de cette 1.8 l GTI de 112 ch, qui est donc dans son jus, avec option pâquerettes… mais qui nécessite beaucoup d’amour et de temps ! Le temps ça se prend, l’amour, ça se gagne ! Mais Jérémy n’en manque pas pour sa Golf. Au fur et à mesure, les choses se modifient, se changent… Distri, vidange, filtres, roulements, cardans… Jusqu’en 2012 où enfin, il peut poser ses fesses à bord de sa GTI pour quelques tours de roues. Maintenant que les sous vêtements sont neufs, il faut s’occuper de la robe qui n’est plus vraiment du plus bel éclat. Ce coup ci, il fait appel à Nico, un pote (Qu’est ce qu’on ferait sans eux ?!) carrossier peintre. La caisse est une nouvelle fois remisée, et préparée entre les apéros et les barbucs (Voilà, le classique dès qu’on bosse avec des potes… la vie quoi !). Jérémy revend sa moto pour financer les travaux, peinture, nouveaux pares-chocs et les stickers d’origine.
En y étant, il équipe chaque aile de combinés filetés TA Technix et fait expirer le 1.8 l injection dans une ligne OMP. Chaudronnier de métier, il décide de conserver les tôles d’origine qu’il transforme en 15′, élargies et démontables en 2 parties. Un super taff qui sied à merveille à la voiture du peuple.
Si vous avez l’habitude des articles de De l’essence dans mes veines, vous devez probablement deviner la fin de celui ci ! Elle est à tomber ! Une tuerie oculaire, sobre, respectant les lignes d’origine sans abuser et ruiner le tout avec juste ce qu’il faut pour donner de la gueule, poser la caisse et au passage, énerver un spéculateur ! Elle est magnifique, un exemple à suivre… Et bien sûr, avec une telle motivation pour arriver à ses fins, personne ne peut douter que Jérémy a de l’essence qui coule dans ses veines… Mais il n’est pas seul sur ce coup, Pierre en est aussi abreuvé… Ha si, pour nous sortir des photos aussi dantesques ! Allez vite jeter un oeil sur sa page 😉
© De l’essence dans mes veines via Pi-R
Jeremy Dufournaud?
superbe article, et magnifique photos !!
Martin Mtn
Article et photos au top ! Merci !
Joey Grafion