La Camaro de troisième génération représente bien le style de la caisse américaine des années 80. Une carrosserie dessinée à l’équerre, 4 petits phares carrés et un museau plongeant semblant vouloir péter tous les tibias qui traverseraient la route sans regarder. Et surtout un bon gros V8 qui à mangé beaucoup de frites au ketchup à la cantine. En voila même une qui a avalé un LS7 !
« Mais dis donc père Castor, elle est bien jolie cette Camaro IROC Z, mais c’est quoi ce nom barbare ? On dirait une marque de protéines à gonflette ! » I.R.O.C. veut dire International Race Of Champions. C’est le pendant américain du Race Of Champions. En gros une compète qui réunit les meilleurs pilotes de tous les championnats sur une seule et même voiture. Du moins elle a essayé. Créée en 1973, elle a disparu en 2006 faute de moyens.
Mais surtout de la difficulté grandissante de faire venir des pilotes de championnats extérieurs aux Etats-Unis. Du coup pour une compétition qui se veut internationale, n’avoir que des participants américains ça la fout mal. Quoique les américains sont les rois du monde, ils ne sont plus à ça prés.
Et donc c’est pour rendre hommage à cette compétition, et surtout à l’auto utilisée pendant quelques années, que Chevrolet nous a bricolé cette finition IROCZ. La version street était équipée à la base d’un V8 5L de 190 cv. Le proprio de celle-ci l’a troqué contre un LS7 de Corvette. Ça doit quand même être plus facile à greffer que dans des Volvo par exemple, enfin c’est juste un exemple… Je vous passerais tous les détails, sinon on a le temps de voir se tarir les réserves de pétrole d’ici à ce que je finisse. Par contre si vous voulez vous taper la restauration complète c’est par ici ! (en anglais…)
Ce que je peux vous dire c’est que ça envoie tout ! La boite et les clous !
©bykrdood7
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