Il était une fois en Haute-Savoie, (la Yaute pour les intimes), un dénommé Ludovic Lazareth qui créait des engins de fou furieux en laissant libre cours à son imagination, et celle de ses clients. Et aujourd’hui c’est le Wazuma V8 qui a attiré notre attention. Pourquoi ? Parce qu’il a obtenu son homologation sur nos routes, et qu’il est équipé d’un V8 de Maserati pardi !

Et la je vois déjà Michel me dire « Ouaiiis mais oh c’est un blog de bagnoles ici, ton machin il a un guidon !« . Certes, mais il a aussi 4 roues et un putain de V8 Maserati ! Et Lazareth à aussi sans conteste beaucoup d’essence dans les veines (et surement aussi un peu de génépi !), ce qui fait qu’il a largement sa place ici. Titi avait déjà un peu détaillé son histoire avec cet article sur la Twingo V8.

Donc, revenons à notre mouton. Vous en conviendrez, ce n’est ni une moto, ni une voiture, ni véritablement un quad même s’il a 4 roues et un guidon. Sa particularité lui vient de son architecture en W. 2 roues jumelées à l’arrière et 2 roues à l’avant de chaque coté du moteur. (si, si, je vous jure ça forme un W !). Lazareth à donc baptisé son concept Wazuma en référence à… Euh… Merde alors j’en ai aucune foutue idée ! Mettez moi en commentaires si vous voulez que je pose la question au boss !

L’engin est donc équipé d’un V8 4.7L de 460 cv que j’imagine provenir d’une Granturismo, soit l’un des V8 les plus sonores qui soit ! Il est accouplé à une boite auto à 6 rapports. Niveau trains roulants les suspattes sont fabriquées sur mesure par TFX suspensions, les jantes sont des OZ en 18″ et sont chaussées en pneus Michelin en 315 à l’arrière et 285 à l’avant. Toute la carrosserie est réalisée en fibre et en carbone dans les ateliers Lazareth, et certains accessoires comme clignotants et rétros sortent du catalogue Rizoma.

A savoir que le Wazuma peut aussi être construit avec un V12 BMW, un 4 cylindres Yamaha R1, un 4 cylindres MV Agusta, un moteur électrique, un V8 Ferrari, et même avec des chenilles pour aller sur la neige ! Ça c’est le coté Savoyard. Il y en a pour tous les goûts, et pour toutes les (grosses) bourses ! Et oui, parce que vous vous imaginez bien qu’un truc pareil, en édition limitée de surcroît, n’est pas non plus à la portée du premier clodo venu…

Bah après tout 200 000 € c’est quoi ? C’est même pas le prix d’un billet d’avion de premier ministre !

©Lazareth Auto-Moto & Signatures eventuelles