Une fois n’est pas coutume, je vous fais pas d’intro à la con, avec un jeu de mot moisi et une phrase d’accroche sensationnelle. Je fais court, simple et concis (cir-concis ?). Quoi ? Un problème. Je vous rafraîchis donc les oreilles à grand coup de V12, mesdames et messieurs, je vous offre la Ferrari 599 GTO ! Ouaaaaiiis ! Clap clap clap… Merci beaucoup. Allez on y va.
En 2010, si vous vous souvenez, on a eu droit à un triangle infernal qui a moins fait sensation que celui de 2013 (la Sainte Trinité P1, 918 Spyder et LaFerrari), mais qui valait autant le coup. Je parle bien sûr des 911 GT2 RS, Murcielago SV et 599 GTO. Au menu de l’époque, deux V12 atmosphériques qui arrachaient les tympans, et un flat 6 biturbo qui tenait plus du réacteur que d’autre chose. Mon cœur a toujours balancé vers la Murcielago, mais il faut reconnaître que la Ferrari a de sérieux arguments. Et le plus évident, c’est son moteur.
V12, 6.3L, 670 chevaux, et probablement une des meilleures bande son de l’histoire. Quand la Murcielago crachait des flammes de 6m dans un vacarme d’enfer, la Ferrari prenait des tours à n’en plus finir jusqu’à l’orgasme. Puis recommençait sur le rapport suivant. Cette voiture sonne vraiment comme une diva.
Alors oui, les puristes gueulaient parce qu’elle s’appelait GTO alors que les 250 GTO et GTO (celle qui est en fait une 288 mais dont on ne doit pas prononcer le nom) dérivait d’un modèle de course et que ce n’était pas le cas de la 599. A croire qu’il y a un concours de la polémique la plus débile… Si vous voulez un nom qui chie dans la colle, allez donc gueuler sur l’Aston DBS « Supperleggera » qui pèse 1.8 tonnes. Là au moins, ce sera pertinent.
Allez, remettez vous donc un coup de V12 dans les oreilles à notre santé. Et sans modération s’il vous plait !
© Marchettino