On dira ce qu’on veut, les petrolheads ont une âme d’artiste. C’est facile d’acheter une Lexus LC et de dire que sa caisse est sexy. C’est simple aussi de rouler dans des caisses à tomber et de se rendre compte qu’elles sont vraiment belles et performantes. Par contre ce qui n’est pas simple, c’est de sublimer une caisse somme toute banale, et en faire un objet d’art. La 206 de Laurent en est l’exemple vivant.
Et le pire c’est qu’on en croise pas souvent chez DLEDMV. D’habitude les françaises qui ont reçu une cure de pompelup, on va vous les chercher de l’autre côté du globe. Mais là non. C’est bien chez nous que ça se passe. La preuve que l’étincelle, la passion, résiste toujours aux clichés. Du tuning de 2001 ? Non. On est bien en 2018. On va parler de « personnalisation de goût ».
La p’tite bête d’aujourd’hui est donc sortie de chez Peugeot en juin 2000. Sous le capot on retrouve le 2.0l 16 S de 136 cv. C’est encore l’époque ou des blocs atmo de taille moyenne hurlaient jusqu’au fond du compte-tours pour aller chercher la patate. De vraies écoles de pilotage. Laurent a porté plusieurs petites touches à sa monture, afin d’en faire une beauté fatale.
Niveau moulin, Laurent n’a rien touché. Dedans non plus. Toute la subtilité réside dehors, où les passionnés pourront retrouver des éléments partagés avec d’autres caisses. Par exemple le logo GTI piqué sur une 308. Ah oui parce qu’en dehors de nos frontières, la S16 s’appelait GTI ! Ou encore la lame avant de Leon Cupra. On trouve aussi des feux arrière et une grille de pare-choc avant de 206 ph2.
Ensuite la belle est posée sur des jantes 3SDM en 16, lesquelles sont pendues au reste de la voiture grâce à des combinés AP Sportfahrwerke. La calandre sans sigle à l’avant est signée Esquiss’Auto et les feux avant à fond noir récupérés chez Cibié. Le silencieux arrière en provenance de chez Inoxcar réveille les notes du 2 litres. Histoire de lui filer une touche racing, les crochets de remorquage sont peints en rouge.
Sympa n’est-ce pas ? D’ailleurs, cette caisse est une première main. Laurent l’a tunée au début des années 2000, remise d’origine en 2005, puis à cédé à nouveau à la personnalisation en 2014. C’est bien, c’est beau, c’est Bosch, de bon goût et l’ensemble est agréable à regarder. Que d’mander de plus ? Ah si, c’est Laurent qui à fait son shooting, vous pouvez le retrouver sur sa page, JS Photography !
© JS Photography pour DLEDMV