Bon les gars, à notre titre on aurait pu rajouter « officiellement ». Ouais parce que du swap salace dans de la pauvre E36 Compact on connaît. On vous passe les V8 et compagnie pour direct penser au V12. Mais bon, en 1996 les ingés de chez BMW se sont lâchés eux aussi sur une E36 compact en lui greffant une mécanique de M3… Ceintures !
Bon faut dire que le E36 compact était vraiment précurseur des futures série 1. Une série 3 compacte quoi, tout est dans le nom. Ce qui nous a toujours fait marrer, c’est que c’est le genre de caisses dont une partie à du être designée à 16h50 un vendredi ‘voyez. L’avant et toute la caisse envoie, mais le cul putain ! Le designer en avait marre de sa semaine, il a mis 3 coups de crayon à l’arrache, et roule !
Oui vous comprendrez entre les lignes que le cul de la E36 compacte est pas le plus sexy qu’on aie pu voir dans la prod’ auto… Mais passons. Comme la E30, la ’36 Compact c’est un peu la première école de l’apprenti drifteur. Même en 4 cylindres, on a au moins 100 cv et un train arrière relativement léger (issu de l’E30 d’ailleurs) qui permet de réaliser des premiers travers sur les ronds point quand il pleut.
En dehors des 4 pattes, on avait aussi la « bombinette » la 323 ti avec son L6 2.5l de 170 cv qui permettait déjà de passer dans un autre monde. Mais c’est comme tout, ‘manquait la cerise sur l’Mac Do. Et c’est Motorsport qui va la pondre en 1996. C’était pour les 50 ans de Auto Motor und Sport, un magasine allemand, que la firme décide de sortir cet exemplaire unique.
C’est donc le 3.2 L (L6 code S50B32) de 321 cv qui passe sous le capot de la petite puce. Ouais, on est d’accord, déjà la 323 Ti c’était sympa, mais là, on est plus dans le missile sol-sol. Parce que l’affaire bouclait le 0 à 100 en à peine 5.3 s sans pour autant afficher peintures de guerre de l’espace. Un vrai sleeper !
Alors les plus piqués d’entre vous auront pu remarquer les deux doubles sorties typiques des versions Motorsport, empruntées à de la Z3M. En dehors du kit extérieur M, c’est vraiment les seuls éléments qui permettent de se dire qu’on a pas affaire à une 323 Ti de base. On trouve aussi 4 jantes de M3 en 17 histoire de et un intérieur full « retravaillé ».
Moui, « retravaillé ». Vous sentez un peu le politiquement correct ? Non parce que coller deux baquets, ok. Le design « panier en osier » passe encore. Mais alors l’alcantara cousu sur le volant, le pommeau de levier, et le frein à main c’est presque Jacky. Ah ? Mais on me dit à l’oreillette qu’a l’époque c’était le summum du top du top ? Ah et que mes baquets en osier c’est du kevlar ? Eh vous voyez, on en apprend tous les jours. A défaut d’être vraiment à la mode aujourd’hui c’était une tuerie en 96, donc respect !
Vous aurez bien compris qu’on à affaire à une vraie rareté, tellement que vous ne risquez pas de la croiser sur la route. En effet, cet exemplaire unique est conservé dans la collection de Motorsport, dommage ! Z’auraient quand même du en sortir quelques unes… Bon sinon pour les 6 ans de DLEDMV on demande à Pigeot de nous swapper le E-Legend avec euuuuuuhhhhh… Dites-le nous en commentaire !
© Signatures éventuelles
Julien pour freiner encore plus tard xD
Alexandre on en parlait la dernière fois
J’étais en train de lire l’article justement mdr
Quentin Walther
Geoffrey Boissé
Un bloc t16 😉
Ou un V6 3.0l turbaliseyyyyy
John John
Swapper le E-Legend avec………..un nouveau moteur, parce que pour le moment la gamme de moteur Peugeot est plutôt limitée. Vu que le 6 cylindres n’a pas d’avenir chez un constructeur français, je verrai bien un 1,8l ou 2,0l Turbo tout nouveau, non hybride, avec une boîte MANUELLE et, comme la 504 originale, en position longitudinale pour de la propulsion!!!!! Mais bon, on sait tous que ça va finir avec un groupe motopropulseur électrique/nucléaire « non polluant » (la blague…).
Loan Willrich