Les tendances dans la bagnole sont quand même bizarre… Prenez la BMW 518i E12, il y a encore quelques années, personne ne voulait de ce genre de berline sous motorisée, considérées comme des caisses de beauf totalement dépassées. Puis y’a eu le youngtimerite aiguë, qui leur a permis d’obtenir une 2nde vie… Sauf qu’entre temps, les adeptes du Stance étaient déjà passés par là pour les transformer en dailys stylés !
Et heureusement qu’ils étaient là… car la plupart de ces caisses étaient en train de se dissoudre, bouffée par le temps, avant qu’un adepte du Stance vienne leur sauver la vie en leur offrant une 2nde vie plus classe. C’est en tout cas ce qu’a fait Anton sur cette BMW 518i E12.
En tout cas, quand on voit cette magnifique berline teutonne qui roule des mécaniques, on aurait bien du mal à s’imaginer qu’elle va bientôt souffler ses 40 bougies, dont 6 aux mains d’Anton.
Pourtant en 2013, alors qu’il est à la recherche d’une voiture, des amis lui montrent une photo de leur E12 qu’ils essayent de vendre. Mais voilà, Anton est loin d’être emballé. A force de persuasion, ils réussissent à le convaincre de venir au moins voir la voiture. Et il a bien fait d’y aller… lorsque le garage s’ouvre et qu’il aperçoit la berline allemande, il tombe littéralement amoureux.
Bien que saine, la voiture était fatiguée… La rouille avait commencé à bouffer quelques éléments. L’habitacle montrait les signes d’une vie plutôt animée (La caisse servait de refuge aux poules et aux chats du quartier !). Enfin le 4 cylindres tournait plus trop rond. Bref, y’avait du taff, mais Anton était heureux… comme quoi !
Une fois rapatrié, la 5 va alors avoir droit à une cure de remise en forme. Et pendant que l’intérieur était progressivement remis en état, le moteur est refait à neuf. Anton décide de le conserver plutôt que de basculer dans le swap de goret ! Du coup, le M10B18, un 4 cylindres 1.8 l à injection mécanique, va reprendre du service. Ses 90 ch étant suffisants pour remuer les 1240 kg de tôle… en tout cas, pour cruiser peinard au raz du sol, y’en a assez.
Histoire de poser l’engin, Anton a posé un jeu de boudins gonflables dans les ailes juste avant de faire sa première sortie au volant de sa E12 posée par terre, mais à la caisse encore bien ruinée ! Et en 2017, elle part enfin en carrosserie. Tous les éléments sont soit revus, soit remplacés. Elle reprend la même robe d’origine, un Biscaya Blau qui lui va à merveille. En y étant, Anton en profite pour remplacer les BBS en 14′ par des Zauber trois partis en 8,5 et 9,5 x 17′ chaussées respectivement en 195/45 et 205/45.
Si ce n’est l’habitacle qui a doucement été remis à neuf et complété avec un volant bois, sa 518i es restée conforme à sa sortie d’usine. Pas de clim, pas d’ABS, encore moins de direction assistée, boite 4 manuelle. Aucune aide, ni gadget alacon… Ah c’est sûr que les modernes sont intelligentes (Souvent même bien plus que ceux qui en tournent le volant !), mais il leur manque l’essentiel… la personnalité. Et la BMW 518i E12 d’Anton, elle en a à revendre…
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