Comparer une caisse et un avion… Je n’invente absolument rien ! Pourtant, il est difficile de trouver un point commun entre les 2. La 1ère roule et le 2nd aussi… avant de décoller. Enfin, quand on cherche, on trouve, puisque les 2 engins ici présents sont 2 écoles de pilotage et ça, ça en fait un beau de point commun !

En effet, le CAP 10 c’est l’engin idéal né à la fin des 60’s qui a fait le bonheur de l’armée de l’air et de la marine qui souhaitaient alors moderniser leur flotte d’avions école. C’est donc sur le CAP 10 que vont se former les futurs pilotes de chasse de l’aviation tricolore.

Compact, léger, fiable, peu cher et robuste, l’engin se plie volontier aux facéties de son pilote, à partir du moment où les lois de la physique ne sont pas provoquées outre mesure. C’est donc pour ces raisons que les clubs de voltige en feront également leur mascotte.

Sous le capot, un bloc américain, un 4 à plat Lycoming IO-360 aircooled de 180ch. Il a la particularité de recevoir une injection et une lubrification spécifique lui permettant de voler… sur le dos ! Un véritable pro de la voltige, souple, vif, facile à manoeuvrer. Pourtant, le biplace n’oublie pas d’être tolérant et sait se montrer un minimum confortable.

Une véritable drogue pour Aurélien qui s’éclate à son manche, regrettant seulement que chacune de leurs sorties passent aussi vite !

Côté route, Marco a choisi une autre école, celle des virages et de la Clio16s… Bombinette sympathique et accessible qui, une fois poussée dans ses retranchements saura devenir aiguisée mais pas dangereuse (Enfin, toujours pareil, tant qu’on respecte les lois de la physique !). Histoire d’aller limer un peu le bitume, Marco renforce le freinage, revoit l’admission, enfin, les bases quoi… Et à la 1ère sortie, c’est la casse, le 1.8 l rend l’âme ! Le choix s’impose… La vendre en l’état, ou lui redonner vie ?

Ce sera la 2nde option qui motivera Marco grâce à un nouveau bloc trouvé en Normandie. Il a l’avantage d’avoir déjà reçu une petite prépa, culasse, AAC et gestion. Cependant il a un coussinet de flingué… Qu’à cela ne tienne, tout va être démonté, contrôlé ou changé si nécessaire; et pas qu’à moitié…! Pistons forgés, joint de culasse renforcé, coussinets trimétal, bref, la totale. Le coeur reprend vie et la Clio retrouve la route. Et pour la tenir correctement, le freinage et le châssis sont également revus en conséquence.

Ainsi parée, la Clio affiche fièrement 172 ch au banc pour un poids d’une tonne… De quoi aller chauffer les Clio RS plus modernes et plus affutées dans une mamie qui a su garder son style originel.

Alors finalement, que ça vole ou que ça roule, CAP 10 ou Clio 16s, nos 2 fleurons français dans leur domaine, 2 mondes diamétralement opposés, offrent pourtant une philosophie similaire; apprendre sans se faire peur. Et finalement, on comprend pourquoi, qu’il s’agit d’un circuit ou d’un aérodrome, on parle d’une piste !

Aurélien et Marco en profitent au passage, pour remercier en vrac Patrice, Gael, Guy, Peter, Romain, Damien et MK6, Sylvain et NSB, CTF Performance, Aurélien, Marina et enfin François.

Et je me joins à eux pour un gros pompelup à Fredo grâce à qui cet article n’aurait jamais pu voir le jour 😉

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