Pour faire du drift, il faut une propu… Et là, vous vous demandez pourquoi vous continuez de lire les articles de ces 2 ch’tarbés qui vous expliquent que l’eau ça mouille et le feu… j’vous l’donne en mille… ça brûle ! Bref, quand on cherche une propu, on s’oriente généralement vers une sportive, un coupé, enfin, un engin avec des watts et du potentiel. Ou alors, on fait différent et on prend, par exemple, une Toyota Cresta !
La Cresta, nous n’y avons jamais eu le droit… Neuve, elle n’a fréquenté que les show room japonais… après, certains aficionados leur ont fait prendre le bateau. En tout cas, c’est ce qu’a fait Aleksei lorsqu’il cherchait un projet pour lui faire fumer les pneus arrière sur les différents circuits russes.
Pourtant, si on s’arrête quelques minutes sur la Cresta, à la base, ce bloc d’acier n’a rien de sportif ! Le gabarit est digne d’un paquebot et son statut social la réserve plus aux beaux quartiers qu’aux touge endiablés. Le Cresta, c’est un peu la Classe S de chez Toyota… Même si toute propu est bonne à prendre, la taille et le poids de l’engin ne la réservait pas à ce genre de traitement… et c’est là que c’est fun !
Une Cresta en drift… et pourquoi pas une Rolls tant qu’on y est ?! Vous imaginez le Spirit of Ecstasy avec le cul qui se tortille, ou alors sur airride ? Ou une Jaguar tiens… le félin au départ d’un 400m avec le stroker et tout l’bazar ?!
Bon, techniquement, la Cresta utilise le châssis de la Mark II. Aleksei a tout renforcé. L’habitacle est passé en mode combat, vidé, baquets Recaro, manos, arceau… Tout comme le bloc qui se cache sous le capot. Chez Toyota quand on veut des watts, beaucoup de watts, on colle un 2JZ-GTE. C’est donc le 6 en ligne biturbo qui rejoint la grosse berline. Revu de fond en comble, il envoie sa cavalerie sur les roues arrières qui en fument de plaisir !
Pour l’esthétique, on est là pour le drift, et pas pour la dernière conférence sur les maladies vénériennes ! Du coup ça claque et ça fait dans le flashie. Spoiler avant avec lame et aérations histoire de ventiler l’intercooler. Fender flares, bas de caisse, diffuseur arrière, discret becquet sur le coffre, le tout recouvert d’une robe biton, purple métal et noir.
Au final, la berline haut de gamme, tout droit sortie des 80’s, se retrouve en parfait serial drifter, capable de faire fondre son train de pneus arrière en quelques tours ! Oui, une voiture originale, totalement délirante et attirante… Encore une mission rondement menée par De l’essence dans mes veines !