Depuis le temps qu’on vous dit que les Lada ça déboîte, il était temps qu’on vous en déniche une en exclu. Et celle-ci on est allés vous la chercher dans le grand nord, En Finlande ! L’avantage de ce pays c’est qu’il est frontalier avec la Russie, donc il y a fort à parier qu’on y trouve plus de Lada que chez nous. Allons demander ça à Marko !
Avant de rentrer dans le vif du sujet, je dois m’excuser auprès de Marko. Il m’a envoyé la totalité de l’histoire de sa Lada sous forme d’encyclopédie en 30 volumes de 1000 pages en Finlandais… Et heureusement, il parle aussi très bien l’Anglais. Je vous avoue que j’en ai lu un gros morcif, mais je n’ai pas eu le courage de mettre tous les détails. De toute façon vous aussi vous auriez décroché au bout d’un moment parce que ça faisait une très longue histoire. Mais qu’à cela ne tienne ! Vous savez que Père Castor aime bien les histoires.
Tout est parti d’une après-midi ou Marko se faisait chier au boulot et il scrutait les petites annonces (ça part souvent comme ça !). Il tomba sur cette Lada 1200 que le gazier voulait échanger, mais il ne savait pas contre quoi. Marko lui a proposé pour déconner une vieille Nissan Micra qu’il détenait de son frère, et contre toute attente, le mec a accepté. Il s’est grouillé d’aller la chercher dans les jours qui suivirent avant que le mec ne change d’avis.
Au départ prévu pour être juste un petit daily tranquilou, Marko est parti en couille instantanément après avoir récupéré la voiture. Le week-end suivant il à fait 900 kms pour aller chercher un moteur 1.6 pour swapper le pauvre 1.2 soviétique. Celui-ci à été remplacé par la suite par un 1.5 16V d’origine Lada, entièrement refait et préparé pour atteindre environ 180 cv, installé dans une baie moteur shaved jusqu’au plus petit poil. Quelques semaines plus tard c’est au tour de la peinture d’être refaite entièrement, puis changement de la suspension pour rapprocher la caisse du sol de 70mm. Et enfin il fit un coup de fusil sur des jantes Graku Comp en 13″. De la, il commença à écumer tous les meet Scandinaves.
Et il s’est rendu compte au fil des rasso que sa caisse avait un certain succès ! Il remportait des prix, des Top 10, des Lady’s Choice (Qui eut cru que les nanas choisissent des Lada hein ?) tout en la faisant évoluer entre 2 week-ends. Peaufinant les réglages, le fitment, changeant plusieurs fois de jantes, modifiant ce qui raclait par terre pour pouvoir rouler toujours plus bas…
Et une fois arrivé aux limites du châssis d’origine, il a fallu passer aux choses sérieuses. Je vous passe les centaines d’heures d’usinage, d’ajustement, de ponçage, d’adaptation pour pouvoir élever le moteur et la boite de 4cm ainsi que le plancher de 3 cm. Mais au bout d’un moment il faut se rendre à l’évidence… On ne peut plus rabaisser. Sauf… Sauf si on choppe le toit ! La Lada à été scalpée de 4 cm au niveau des montants, tout en gardant sa ligne originelle de boite a chaussure communiste.
Pour résumer, Marko est marteau ! (Je l’avais préparée celle-ci…). Il n’y a pas un seul centimètre carré de sa Lada qui ne soit pas dédié à rouler près du sol ! Je vous ai passé certaines étapes de son histoire mais c’est débile ! Le mec à tout fabriqué seul, il a déjà démonté et remonté entièrement sa caisse avant une saison… Bon en même temps vous me direz, les hivers sont longs en Finlande, faut bien s’occuper ! Et tout ça, sur une Lada… Et oui. Toutes les bases sont bonne à prendre quand on a la passion ! D’ailleurs, Marko est en train de bosser sur un nouveau projet, une vieille W123 restée quelques années sans bouger, je pense qu’on en reparlera tôt ou tard !
Pour terminer je voudrais remercier Marko pour sa gentillesse, ainsi que JT Media via Jape Tiitinen et Crypted Photography via Noora Komulainen pour les photos. Quant à nous, si vous voulez nous aider à continuer à vous dénicher des caisses de ce style, faites un petit tour sur notre cagnotte…
©JT Media ; Crypted Photography